Questionnaire général

• Quel est son plus lointain souvenir ?
► Un souvenir fugace d'un long voyage pour le mener jusqu'au clan Tianlang, chez son oncle, il se souvient surtout de la soupe chaude qu'il a engloutis le soir même. De la saveur qu'elle avait, et du réconfort qu'elle a apportée au jeune orphelin qu'il était. Et de la certitude que sa mère viendrait un jour le chercher. Sa mère n'est jamais revenue. Mais la soupe est toujours aussi bonne.

• Quel est son statut familial ?
► Orphelin, il a été élevé par son oncle, un homme dont il ne garde qu'un souvenir de bonté et de douceur. Il est mort bien trop tôt, malheureusement. Il a été marié à une yiheliste qui est également décédée. Les aberrations n'épargnent personne. L'homme, veuf, a un fils, Xuanxiao, six ans. Il a trop peur de devoir enterrer un fils ou de ne pouvoir l'élever, après tous ces deuils, c'est pour ça qu'il s'est retiré de son clan. Il se contente aujourd'hui de forger des armes yihels pour qui lui en commande. Ses proches, sa tante, notamment, espère encore qu'il retrouvera le chemin de la maison.

• Quel est l'objet et/ou l'animal et/ou la personne auquel il tient le plus ?
► Son fils, cela va sans dire. Il prend également grand soin de son arme yihel, un sabre nommé éclair chantant. Il s'est forgé, fut un temps, un nom avec cette arme. Et il doit l'avouer... Il s'est attaché à toute la ménagerie qu'il élève pour vivre en totale autonomie.

• Précisez sa principale qualité et son principal défaut selon lui. Cela correspond-il à la réalité ? Si non, précisez également quels sont-ils objectivement.  
► Son plus grand défaut est son côté obstiné, il est incroyablement têtu et inflexible, une fois qu'il a décidé quelque chose, il n'en démord pas, et ne s'en éloigne pas. Pas même d'un millimètre. Il est valeureux et pétrit de bonnes intentions, mais est extrêmement maladroit, lorsqu'il doit s'exprimer et le faire comprendre aux autres. Si on devait trouver la plus grande qualité de l'homme, c'est qu'il est valeureux. Il a été élevé dans un milieu pétrit de bonnes intentions et d'amour, il tente de donner les mêmes valeurs à son fils. Il n'hésite pas à donner tout ce qu'il a pour aider ceux qu'il pense digne.

• Précisez sa taille, son type de silhouette, la couleur et la longueur de ses cheveux, de ses yeux, et ses éventuels signes particuliers.
► L'homme est grand, plus que la plupart de ses confrères, musculeux, il a une carrure impressionnante -qu'il n'a plus du tout, lorsqu'il utilise son don- sa carcasse est couturée de cicatrices et il lui manque un doigt, qu'il a perdu dans une chasse à l'aberration. Ses cheveux lui arrive aux hanches, et sont souvent retenues en une queue haute. L'homme aime bien les tresser et les décorer de quelques perles ou de bijoux de fers qu'il forge lui même. Son regard est aussi perçant que celui d'un aigle, certains jeunes disciples ont déjà racontés, s'être retrouvés pétrifiés face à lui.
• Quelle est l'Aberration qu'il redoute le plus ?
► Depuis qu'il a vu un homme se faire dévorer vif par un aalz, il les a en horreur, bien qu'elles soient, en soit, assez simple à éliminer, les risques de se faire déborder par la masse si l'on se trouve proche d'un nid sont trop grands.

• Son souhait le plus récent
► Pouvoir offrir la sécurité à son fils, le tenir éloigné des aberrations, et des risques liés à la cultivation du yihel. La sécurité pour son foyer. C'est sans doute ce qui lui tient le plus à coeur actuellement.

Questionnaire de Caste

Il s'agit d'un Civil

• A quel groupe social appartient-il ? (est-il aisé ? Modeste ? Miséreux?)
► L'homme vit dans une modeste maison. Il ne manque cependant de rien -ses proches y viellant- il a des poules, un cheval et une chèvre qu'il élève lui même, ainsi qu'un potager qu'il cultive lorsqu'il n'est pas en train de forger des armes. Il se dit naïvement que c'est un cadre sain pour élever un enfant. Enfant qui, soit dit en passant, est extrêmement gâté, même si le père vous clamera que non, il est élevé à la dure. L'homme gagne bien grâce à son activité principale, mais ne gaspille pas son argent et se satisfait de peu.

• Est-il originaire de la Province où il vit ? Si non, d'où vient-il ?
► Il a vécu la majeur partie de sa vie en Akkan, et il y restera jusqu'à sa mort. Du moins, c'est ce dont il est persuadé, cet écrin loin du monde lui étant précieux.

• Quel est son ressenti vis-à-vis des demi-démons ?
► Il ne les porte pas vraiment dans son cœur, les tolère juste. Mais pas trop près, et pas trop longtemps. Il craint surtout les aberrations qu'ils attirent, c'est pour cette raison qu'il ne les laisse pas s'approcher de sa maison.

• Au sein du Panthéon, prie-t-il un dieu en particulier ?
► Le Grand Ciel Bleu. L'homme est très pieux, et il n'est pas rare, à chaque fois qu'il abat un animal, de ne le voir prélever que ce qu'il lui faut, laissant le reste de la carcasse aux loups, en guise d'offrande.

• A-t-il des ambitions pour le futur ? Si oui, lesquelles ?
► Elever des chevaux, pourquoi pas. C'était une activité que son oncle appréciait, et qu'il a transmit à son neveu. L'homme trompe l'ennui. Il ne l'avouera jamais, mais les combats contre les aberrations lui manque. La retraite, parfois, c'est long.
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Texte RP

Il ferme doucement les yeux, en sentant cette chaleur. D'aussi loin que remontent ses souvenirs, il a toujours su trouver un certain réconfort dans cette sensation d'avoir la peau doucement réchauffé. Le bruit des bûches qui craquent dans le feu, l'eau qui se réchauffe dans la cheminée, il était assit sur un tabouret juste à côté, en train d'écosser des haricots alors que son petit était occupé à jouer, avec une poupée en chiffon en forme de cheval. C'était le grand gaillard qui lui avait fabriqué, à l'aide de vieux vêtements de sa défunte femme, parfois, c'était la seule chose qui parvenait à apaiser ses pleurs. Toute une petite ménagerie avait bien vite complété la collection, le petit en avait besoin, il le savait, la perte était encore récente.

"Petite tornade, nous allons passer à table, vas te laver les mains, et plus vite que ça !"
Par chance, l'homme avait aidé pendant une longue période sa tante dans les tâches ménagères, il se sentait redevable à cette dernière de l'avoir accueilli sous son toit. La pauvre femme n'avait pu avoir d'enfants, mais avait élevé QiYu comme son propre fils. Encore aujourd'hui, il lui arrivait de lui rendre visite, mais la tristesse était souvent trop forte, tout lui rappelait sa moitié perdue, ce qu'il avait laissé derrière lui, mais également le risque que prenait son fils en évoluant dans ce milieu. L'enfant lui en voudrait plus tard, pour ce potentiel gâché, mais l'homme se sentait au bord du vide, il savait qu'une perte de plus le plongerait dans un gouffre sans fin. Pour l'instant... Son fils était loin de toutes ces préoccupations, il se contentait de vivre. QiYu prenait un soin tout particulier à lui apprendre de quoi s'en sortir partout. De quoi survivre, entretenir la maison. De ce fait, la soupe qui était tranquillement en train de mijoter était leur oeuvre à tous les deux. Cette vie là semblait plaire à son fils. C'est ainsi, qu'il savait qu'il avait prit une bonne décision.
Alors que le gamin chantonne en se lavant les mains dans le sceau d'eau à l'entrée, pendant que le père de famille jette des galettes dans les braises encore chaudes. Sa vie... N'était pas celle qu'il avait imaginé, et se trouver loin de toute l'action avait tendance à le rendre chèvre, mais c'était pour leur bien... C'était pour leur bien. Il n'avait jamais su si ce qui l'unissait à cette femme, n'était qu'amitié ou de l'amour, mais il avait finit par la voir comme une comparse, à la vie à la mort. Se retrouver séparé de sa compagne de route le déroutait plus qu'il avait bien voulu le faire croire aux autres.

Mais en même temps... C'était parce qu'il ne pouvait pas totalement tirer un trait sur sa vie "d'avant" qu'il avait choisi cette nouvelle voie de forgeron. Il ne pouvait laisser les siens. Alors, quand bien même il ne le pouvait plus, quand bien même son arme était rangée, lui restait dans la boucle.

L'homme se leva pour se laver les mains avec soin, ses mains, à lui, elles étaient calleuses, des doigts gourds de travailleur. Se les essuyant à son vêtement, il installait finalement son fils à table, remplissant deux bols avec la soupe, y ajoutant une tranche de lard qu'il avait fait cuir et sortant la galette des braises pour la donner à l'enfant, une fois tout servit, il s'installait déjà à table, regardant avec un air autoritaire l'enfant.
"Tu vas manger tous tes légumes aujourd'hui. Sinon..." Un regard suffisait généralement, parfois il allait jusqu'à inventer des ennemis abracadabrantesques, mais il regrettait ensuite quand venait le coucher et qu'il devait apaiser les craintes de son fils durant des heures.
"Mais baba... Tu sais bien que je déteste ça..." Et comme tous les soirs, s'ensuivait donc, en dernier recours, l'histoire abracadabrantesque sur un monstre quelconque et toujours un brin ridicule. Victoire pour le petit ce soir, demain ce serait une autre affaire.