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Ayanga, princesse des steppes
Ayanga TianLang
Clan : TianLang
Métier : Nièce de LiFeng
Yiheliste
Ayanga TianLang
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Ayanga TianLang

  • Autre
    ► Dame Ayanga (mais même elle, elle trouve ça merdique)
  • Caste
    ► Yiheliste
  • Age
    24 25 ans depuis peu (29 novembre 783)
  • Métier
    ► Yiheliste, bergère à temps partiel pour aider son père
  • Clan
    ► TianLang
  • Province
    ► Steppes d'Akkan
  • Don
    ► non
Avatar : Illustration originale : 伊吹鸡腿子
717j.png

Questionnaire général


Quel est son plus lointain souvenir ?
► Au coin du feu, dans la tente familiale, elle est emmitouflée dans une couverture de fourrure, la tête sur les genoux de son père. Ce doit être l'hiver, ou la fin de l'automne. Du coin de l'œil, elle voit sa mère lui sourire. Et elle lui chante une berceuse pour l'endormir.
La mélodie lui revient souvent en mémoire, mais elle a oublié la fin des paroles.

Quel est son statut familial ?
► Au grand dam de son père qui voudrait des tas de petits-enfants à chouchouter, elle est encore célibataire et ne semble pas intéressée par les choses de l'amour, à croire qu'elle ne les comprend simplement pas.
Elle est la fille unique de Jochi, ancien Yiheliste, et Sarnai, une bergère aujourd'hui décédée. Ses deux cousins ont à peu près son âge et son oncle n'est autre que le chef de leur clan, LiFeng TianLang.

Elle tient son prénom de son arrière-grand-mère, Ayanga Darkin, Yiheliste renommée des steppes ayant épousé un TianLang après lui avoir tapé dans l'œil. Littéralement.

Quel est l'objet et/ou l'animal et/ou la personne auquel il tient le plus ?
► Elle aime son père plus que tout, il lui a tout appris pour survivre dans les steppes et il est le principal moteur de ses convictions. Si elle se bat, c'est pour lui.

Elle porte toujours dans ses cheveux une broche argentée en forme d'aigle, qui appartenait à sa mère. Et, évidemment, elle a un fidèle destrier dont elle ne se sépare jamais. C'est elle qui le dresse et l'éduque depuis ses 18 ans. La brave bête, un petit cheval des steppes à la robe bai, se nomme Étoile.

Précisez sa principale qualité et son principal défaut selon lui. Cela correspond-il à la réalité ? Si non, précisez également quels sont-ils objectivement.  
► Ayanga se décrirait comme étant brave, mais faible, impuissante. Souvent, elle a l'impression de ne pas être à la hauteur des défis qu'on lui impose et ce malgré tous ses efforts.

En vérité et malgré qu'elle fasse évidemment preuve de courage, sa principale qualité serait sa dévotion. Toujours prête à aider les autres et femme de parole, elle en oublie trop souvent sa propre personne et ne se rend pas compte des risques qu'elle prend. Cette qualité devient alors son défaut et frôle alors l'inconscience, voir la naïveté. Encore trop jeune dans sa tête, elle donne sa confiance à n'importe qui et fonce tête baissée dans les pièges. Ayanga veut faire bien, Ayanga veut être aimée. Non pas par orgueil, mais par crainte de se retrouver seule. Alors elle donne tout ce qu'elle a, et plus encore.

Précisez sa taille, son type de silhouette, la couleur et la longueur de ses cheveux, de ses yeux, et ses éventuels signes particuliers.
► Elle fait un petit mètre soixante et un, porte de longs cheveux noirs attachés en queue de cheval et ses yeux sont gris. Elle est relativement svelte, son corps et ses muscles étant marqués par l'entraînement, l'équitation et les travaux d'éleveurs. Elle possède une tâche de naissance au creux du cou qui, selon son père, est signe d'une grande destinée ou d'une forte réincarnation.

Quelle est l'Aberration qu'il redoute le plus ?
► Les aalz. Un traumatisme d'enfance qu'elle n'a toujours pas soigné et qui lui provoque de sacrées crises de panique.
Edit (printemps 808) : les khurgis.

Son souhait le plus récent
► En s'adressant au Grand Ciel, elle a souhaité qu'il soit clément avec son clan et leurs bêtes cet hiver. Elle a aussi demandé à ce que le mal de dos de son vieux père s'apaise.

Questionnaire de Caste



Est-il né au sein du clan auquel il appartient ? Si non, où est-il né, à quel âge et pourquoi a-t-il rejoint son clan ? (Si c'est un Égaré, de quel clan provient-il et pourquoi l'a-t-il quitté?)
► Elle est la nièce de l'actuel chef du clan TianLang, mais son père a voulu la tenir éloignée du monde des Yihelistes. Jusqu'à ses huit ans, elle a vécu dans les steppes d'Akkan, dans le territoire familial sans jamais vraiment approcher les autres membres du clan. Elle les voyait, évidemment, durant diverses fêtes, cérémonies ou chasses, mais son père tâchait d'être discret et d'éviter les questions politiques et magiques devant elle.
C'est à la mort de son épouse que Jochi a réalisé que sa fille ne pourrait pas échapper à son destin. Après une longue et douloureuse année de deuil, il a lui donné quelques leçons privées. Mais ayant abandonné le Yihel depuis une bonne décennie, il a finalement confié Ayanga aux meilleurs professeurs du clan.

Quel est son rôle et/ou sa fonction dans son clan ? (Si c'est un Égaré, quelle était sa fonction au sein de son ancien clan ?)
► Le problème d'Ayanga, c'est qu'elle cherche encore sa place. Un nom ne suffit pas dans un clan où seul le mérite et les actes comptent, et son désir d'être utile à tous la pousse à vouloir tout faire.
Quand elle ne vadrouille pas au quatre coins du pays pour satisfaire ses pulsions hyperactives, elle assiste ses anciens professeurs de tir à l'arc et d'équitation auprès des plus jeunes. Son père aimerait qu'elle continue ainsi, trouvant qu'elle s'y épanouit, mais elle n'attend que les traques pour prouver sa valeur. Elle se porte régulièrement volontaire pour être ambassadrice ou porte-parole du clan, ayant toujours son mot à dire.
Edit (hiver 807) : elle a un apprenti, disons que c'est le professeur particulier du petit Sanyin.

Quelle est sa spécialité ? (extermination / purification)
► Si son père a tout fait pour la pousser à suivre la voie de la purification, celle qu'il avait choisi, elle préfère grandement l'extermination qui lui permet d'évacuer son trop plein d'énergie, sa fougue et sa colère.

Quelle est son arme yihelle ? Quel nom porte-t-elle ?
► Malgré qu'elle soit -selon ses dires- imbattable au tir à l'arc et qu'elle sache évidemment manier l'épée, son arme yihelle est celle héritée de son père (qui lui-même la tenait de son propre père, qui lui-même la tenait de sa mère...) : une lance familiale modestement nommée "Colère du Ciel".

Le dessin n'est pas de moi:

Quel est son ressenti vis-à-vis des demi-démons ?
Les aberrations et les démons, c'est méchant. Voilà l'idée avec laquelle elle a grandi et celle que tout bon Yiheliste devrait suivre.
Les demi-démons, c'est malheureusement autre chose. Ayanga s'en méfie et pense que le monde serait mieux sans eux, mais, au fond, dans un petit coin de sa tête, elle n'arrive pas à chasser l'idée qu'ils n'ont pas choisi d'être ce qu'ils sont.

Texte RP


An 807, début novembre
Steppes d'Akkan

Le Grand Ciel était gris ce jour-là. Envolé son bleu infini, les rayons du Soleil peinaient à percer les tristes nuages. Il neigeait sans doute dans les hauteurs, à des lieues d’ici. Les nomades des steppes le sentaient : les températures étaient trop fraîches en cette saison et l’on redoutait la venue d'un hiver trop rude.

Non loin d'un petit campement d'éleveurs de chevaux -mais assez loin quand même pour profiter de la tranquillité des plaines- se trouvait une yourte solitaire. Des moutons paissaient autour et fouillaient sous la couche de givre à la recherche de quelques grains d'herbes pour se nourrir. Un étendard flottait au-dessus d'eux, bleu, orné d'un loup d'argent.

En arrivant à proximité de la yourte blanche, la cavalière stoppa sa monture et posa un pied à terre. Elle se dégourdit les jambes en faisant quelques pas, puis elle ferma les yeux pour savourer un instant la caresse du vent sur son visage.

Enfin, Ayanga était rentrée à la maison.

Elle conduisit son cheval vers l'écurie improvisée et noua sa bride à la barrière. Elle remarqua alors que l'étalon isabelle de son père n'était pas là. L'homme devait être à la chasse, il fallait bien ça pour se nourrir, et il ramènerait sans doute un lièvre pour le dîner. Ayanga connaissait les habitudes de son paternel par cœur, elle avait donc encore un peu de temps avant qu'il ne rentre.

Elle récupéra un seau de grain qu'elle offrit à Étoile et vérifia qu'il ne manquait pas d'eau, avant de faire le tour du propriétaire. Ils avaient beau monter et remonter leur campement chaque hiver, l'endroit n'avait pas changé. Jochi installait toujours sa tente à l’écart de la civilisation, tournée vers le sud, pour qu'elle soit chauffée par le soleil. Un peu plus à l'est, il montait l'abri pour les chevaux et les moutons, et de l'autre côté, sa réserve de bois et ses outils. La jeune femme n'avait pas besoin de vérifier l'intérieur de la yourte pour savoir comment son père avait agencé les quelques meubles : c’était toujours la même chose. Son père était un sentimental, et un nostalgique. Il tâchait de s'enfermer dans le passé et s'appliquait tant à la tache que lorsqu'elle revenait ici, Ayanga retournait vingt ans arrière.

Quelle étrange sensation, entre rêve et réalité. Aussi douloureuse que rassurante.

Elle s'éloigna de la yourte et longea l'enclos des moutons. Elle fut attristée de constater que leur nombre avait drastiquement diminué depuis sa dernière visite. Entre les prédateurs et le froid, les ennemis étaient nombreux, il faudrait encore prier le Ciel pour obtenir sa clémence. Sans doute avaient-ils contrarié le Ciel, sans doute avaient-ils fait quelque chose de mal. Mais quoi ? Le Ciel grondait, pleuvait et foudroyait, mais jamais il ne donnait de réponses. Elle secoua la tête, déjà fatiguée des caprices de cette divinité trop colérique, et se détourna.

Sous ses bottes craquait l'herbe gelée. Elle arrangea son col de fourrure autour de son cou pour ne pas attraper froid. A une centaine de mètres de là, le vieil arbre tenait toujours debout, seul au milieu de la vaste plaine. L'hiver naissant avait dénudé ses branches et il ne restait plus que quelques foulards bleus volant au gré du vent.

Ayanga posa un genou à terre et s'installa face à l'arbre.

« Bonjour Maman. »

Elle eut un sourire alors qu'elle se penchait vers le tas de pierres. Comme à chaque fois, elle replaça quelques galets dans le monticule disposé entre les racines. Elle avait trop souvent vu son père faire et avait, par mimétisme, copié ses habitudes.

Chose faite, elle s'autorisa un soupir.

« Je ne suis pas encore assez forte pour défier mon oncle. »

Ce triste constat minait le moral de la jeune femme, plus qu'elle n'osait le montrer. Elle ne confiait ses craintes qu'à sa mère, préférant se montrer forte et heureuse devant son père. Il agissait de manière semblable avec elle et, au final, ils se soutenaient l'un l'autre en cultivant joie et bonne humeur dans leur petite famille. Sarnai avait toujours été la confidente. Et même partie, elle le restait.

« Je m'entraîne pourtant tous les jours, je voyage dans tout l'Empire ! Mais je ne sais pas, ce n'est pas le bon moment... » Ayanga eut une moue navrée. « Je crois que le Ciel n'est pas d'accord. »

Et l’avis du Ciel était plus important que tout le reste.

Le vent siffla près d'elle, agitant les branches de l'arbre. Elle soupira encore.

Comment pouvait elle faire honneur à son père et à son nom si elle était incapable de retrouver le titre qui leur revenait de droit ?

Elle ne haïssait pas son oncle, mais elle trouvait injuste que son père ait dû lui céder sa place. Jochi était l'aîné de la fratrie TianLang, l'héritier, cela n’avait pas de sens. J'ai fait ça par amour, qu'il disait, j'ai fait ça pour ta mère. Mais elle ne le comprenait pas. S'il avait prit la tête du clan, il aurait pu offrir la belle vie à son épouse et ils n'auraient pas été obligé de se tuer à la tâche comme les éleveurs qu'ils protègent. Pire encore ! S'il n'avait pas abandonné le Yihel, peut-être qu'ils seraient encore tous les trois !

Ayanga serra les dents, les poings tremblants. Elle fixait le tas de pierre sans rien dire et il lui semblait que le silence lui donnait une réponse qu’elle seule pouvait entendre. Non, elle ne devait pas penser ainsi. Le Yih avait déjà bien assez puni son père…

« C’est injuste… »

Dans son dos, l'herbe craqua. Un homme approchait.

Elle jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, mais avait-elle besoin de vérifier ? Elle connaissait cette silhouette par cœur et rien qu'en devinant sa présence, elle retrouva le sourire. L’homme avançait d'un pas tranquille, son dos ployait sous le poids des années et du dur labeur. Il cachait sous une chapka de fourrure ses cheveux grisonnant et le reste de son visage dans la fourrure de sa cape. Seuls étaient visibles ses yeux clairs, brillant de joie à la vue de la jeune femme.

Il prit place aux côtés d'Ayanga et salua l'autel d'un signe de la tête. Ils restèrent côte à côte, sans un mot, et Jochi céda le premier.

« Tu es revenue plus tôt, cette année.

— Peut-être que tu me manquais. »


Elle offrit un sourire complice à l'homme, mêlé d'un rire espiègle. Sa bonne humeur était contagieuse et il ne put s'empêcher de sourire à son tour. Il écarta les bras, l'invitant à venir près de lui, et père et fille s'étreignirent.

Elle resta un instant blottie dans la chaleur de ses bras. Il sentait bon la terre, le feu de bois et l'encens, cette odeur si familière la rassurait. Avoir son père à ses côtés chassait toutes ses craintes et lui redonnait courage.

Il déposa un baiser sur son front et la lâcha. Ses mains sur ses épaules, il inspecta sa fille de bas en haut. La laisser partir vadrouiller aux quatre coins du pays était une trop grande source d’inquiétude, il devait vérifier que tout allait bien : pas de blessure, pas de manque de nourriture ou de sommeil.

A la détailler ainsi, il devait bien reconnaître que la petite Ayanga avait bien grandi. Trop vite, peut-être. Les épreuves de la Vie et du Yih l'avaient poussé hors de l'enfance et lui avaient refilé toutes ces responsabilités que Jochi voulait lui éviter. La Yiheliste n'en était que plus fière, déterminée à être une guerrière et une cheffe de clan exemplaire. Chose paradoxale, d'ailleurs, puisqu'elle conservait cette naïveté et cette candeur propre aux enfants.

« Tu as fais bon voyage ?

— Oh oui !
s'écria-t-elle dans un rire. J'ai plein de choses à te raconter ! »

Elle le vit pousser sur ses cuisses pour se redresser et, l'entendant pester de douleur, elle se releva à son tour pour aider son vieux père. Elle glissa sa main dans la sienne, abîmée mais chaleureuse, et il l'invita à avancer.

« Alors rentrons. J'ai fait du thé. »

Elle acquiesça. Père et fille s'éloignèrent de l'arbre, longèrent la barrière, rentrèrent à la maison. Pendant des heures, ils discuteraient. Ayanga étant la plus bavarde des deux, son père l'écouterait avec tendresse et lui poserait quelques questions pour ponctuer ses interminables aventures. Ils en oublieraient d'aller dormir, se lèveraient trop tard pour aller travailler demain. Mais cela n'avait pas d'importance.

Ayanga ne voulait pas y penser, mais bientôt, il lui faudrait repartir.
Partir tôt pour plus vite revenir.


ym4q.png
Votre pseudo : Loki
Votre âge ? 27. Thé ou café ? Aucun. Un p'tit truc à dire ?
CRAIGNEZ LE CIEL ET SA COLERE !! (et "Ayanga", c'est justement "la foudre")
Mer 8 Déc - 21:49
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Xiao Yang Bao
Clan : Bao
Métier : Yiheliste
Yiheliste
Xiao Yang Bao
Oh la naze, elle a peur des Aalz !
Sam 11 Déc - 11:48
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Yihel
Yihel



C'est validé !

Bienvenue chez toi, Shuli !



Tu peux désormais arpenter librement les routes de l'Empire !
Prends garde aux Aberrations, et n'hésite pas à contacter Yihel en cas de besoin !


Dim 12 Déc - 12:05
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