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| Clan : X
Métier : Prêtre de Wenro sur les routes
Citoyen | Jing Huang- Autre
► Sanzhin. Son nom de courtoisie a été choisi en dérivant l'un des épithètes de Wenro, et si personne ne l'appelle comme ça, il signifie l'imperturbable. Ce qui lui va plutôt bien, vu que de face, il a toujours l'air et l'art de faire la gueule - Caste
► Civil - Age
► 28 ans (fin d'été 781) - Métier
► Prêtre de Wenro, itinérant pour le moment - Clan
► N/A - Province
► N/A, on le trouve un peu partout, sauf autour de Se-Kahyo où on ne veut plus voir sa petite frimousse - Don
► Non
Jiang Cheng, MDZS (art par SetsuMushou, ban par ladyxach) Questionnaire général • Quel est son plus lointain souvenir ? ► Le calme et la complétude de sa mère, juste après son dernier accouchement. Le jeune homme de treize ans se tient en retrait dans une chambre dont il se souvient avoir compté les lambris des murs, dans l'odeur de sueur âcre et celle, un peu plus salées, des larmes. Son père n'ayant pas pu être là, le travail ayant été trop rapide, c'est à l'autre individu masculin de la famille qu'est parvenue la nouvelle. La terreur aussi. A treize ans, il n'a aucune envie d'être le premier à savoir.
• Quel est son statut familial ? ► Les croyants et les autres membres du culte auquel il se consacre sont sa famille, désormais. Son beau-père a renié son existence dès son engagement dans les ordres. Autant de dévotion d'un adolescent s'accrochant désespérément aux seules personnes voulant encore de lui. Et s'il était resté sur le droit chemin...? Il aurait eu une mère vieillissante aux yeux tendres à la tête folle et aux pensées éparpillées comme autant de billes de verre renversées sur le sol. A ses côtés, un homme de sept ans son cadet, aussi fort et fier qu'inexorablement figé dans ses positions - son beau-père, seule figure masculine de sa vie, yeux fatigués et mains calleuses refermées autour des siennes. Jing aurait pu voir grandir trois soeurs, s'il était resté - à défaut de les connaître aujourd'hui. Elles avaient sept, cinq et trois ans lorsqu'il s'est abandonné aux ordres.
• Quel est l'objet et/ou l'animal et/ou la personne auquel il tient le plus ? ► Il n'a pas énormément de possessions matérielles,celles-ci étant peu pratiques lorsque l'on s'engage sur les routes. Les instruments de bois qu'il conserve dans ses poches et sa sacoche sont ses seuls biens. Ca et quelques papiers volants, griffonnés de notes que lui seul sait de toute manière lire.
Résolument solitaire, il ne s'est pas réellement attaché non plus à quelqu'un : les années à Se-Kahyo ont été difficiles et lui ont apporté plus de problèmes qu'autre chose. Les autres membres du culte tolèrent sa présence sans trop s'associer à lui, de peur que la mauvaise réputation de l'enfant déshonoré ne les éclabousse également, notamment dans les limites de la province. Hors de celle-ci, sur les routes, là où la concentration de prêtres de Wenro est moindre et où personne n'a la moindre idée de la signification du nom de Huang, on lui sourit un peu plus. La force est dans la foule, mais la foule s'écarte autour de lui.
Au final, la chose à laquelle Jing tient le plus reste sans doute sa vie, et sa liberté d'emprunter la voie lui plaisant le plus.
• Précisez sa principale qualité et son principal défaut selon lui. Cela correspond-il à la réalité ? Si non, précisez également quels sont-ils objectivement. ► En croisant le prêtre au détour d'une table (il a l'alcool facile et une tolérance bien trop haute), vous le trouveriez sûrement affable et de bonne compagnie, toujours bavard et le mot pour sourire. Un humour un peu trop fin qui s'adapte aisément, vestige d'une éducation colorée. Peut-être a-t-il du mal à vous aborder au départ : les préjugés ont la vie dure, et s'il s'ouvre sans effort à qui fait le premier pas, il jugera chaque personne passant sous son regard. (Et vous le saurez, en sentant sur vous le poids de ses iris) Si vous veniez à requérir son aide ou ses enseignements, à réclamer quelque sagesse auprès de lui, vous découvririez alors un homme sûr de ses connaissances et pourtant toujours en recherche. Loin sont alors partis les rires et allusions qui feraient son charme s'il n'était pas si con : il y a une certaine prétention dès lors que son savoir est mis en jeu, et si vous doutiez jusque là de sa capacité à vous juger, sachez que ses commentaires sortiront à ce moment précis, dédaigneux et froids. Pour autant, si vous le supportez, il saura vous être d'extrêmement bon conseil, réfléchi et avisé qu'il sait être.
La porte close, seul dans le noir, à compter les rainures du plafond et les bruits des voisins, il parle encore. Remue les rancoeurs anciennes qui jamais ne se lâchent et marmonne des souvenirs à moitié délavés par le temps. Et repasse sur le passé comme on mâche et remâche de la nourriture qu'on ne voudrait pas avaler dans l'espoir d'en retirer toute la saveur. Il ne sait pas lâcher prise.
• Précisez sa taille, son type de silhouette, la couleur et la longueur de ses cheveux, de ses yeux, et ses éventuels signes particuliers. ► Plutôt grand pour ce qu'il est, sa silhouette ne dénote pas particulièrement au milieu de celle des autres. Certes, il lui arrive occasionnellement d'avoir la tête qui dépasse, mais c'est tout. Son corps est plutôt bien élancé et proportionné, maintenu en forme par les longues heures à marcher et, plus généralement, à fuir les problèmes qu'il pourrait causer. Ses cheveux, qu'il a coupés à l'adolescence en signe de séparation de ses parents lorsqu'il a rejoint les ordres, sont d'un noir sombre et vif, captant presque la lumière. Ils se révèlent étonnamment doux au toucher, chose qu'il est le seul à savoir car il lui arrive de s'énerver si l'on en vient à trop l'approcher. Ses yeux sont d'un gris orageux absolument fascinant... Mais peu sont ceux à les voir de près. Il est toujours plutôt propre sur lui, malgré des vêtements loin d'être de première fraîcheur. Il dégage, en général, une odeur plutôt discrète de chèvrefeuille. (Encore une fois, les personnes pouvant dire cela de lui se comptent sur les doigts d'une main, il est assez peu enclin à se faire sniffer.)
• Quelle est l'Aberration qu'il redoute le plus ? ► Jing n'aime pas les chevaux. Ou alors de très loin. Très, très loin. Cela rend les arrêts impromptus ou en catastrophe dans une auberge plus que compliqués. C'est donc sans surprise qu'il sera sans doute la personne la moins apte au monde à tomber dans le piège des shaifurs.
• Son souhait le plus récent ► Les deux plus récents sont intéressants et accolés, datant de la fin du printemps 809, lorsqu'une dame est venue le trouver pour essayer de convaincre son fils de ne pas entrer dans les ordres - elle avait dix ans de plus que lui, de l'or dégoulinant du corps, un gamin de quinze sous le bras qui ne rêvait de rien d'autre que de suivre la voie des dieux. Tout d'abord, qu'elle foute la paix à son gone aux yeux plein d'étoiles et le laisse suivre ses envies. Qu'elle ne l'enferme pas dans le rôle d'un époux indolent, d'un noble au Yih si faible que la moitié des Yihelistes passant se questionne sur son ascendance. (Laissez-le vivre) Ensuite, qu'elle arrête d'essayer de le séduire, en face dudit gamin, comme pour tenter de le rallier à sa cause. Déjà car la couleur de ses vêtements n'allait pas à son teint, qu'ils étaient trois tailles trop petits (sans doute choisis pour ce but-ci) et la faisaient apparaître non comme la femme respectable qu'elle était mais comme la dernière des courtisanes. Ensuite parce que même s'il avait cédé, son parfum avait provoqué en lui une profonde et violente nausée. La beauté de tout cela, c'était qu'il avait pu lui dire en face. Avec les formes, et si poliment qu'elle s'en était retournée en oubliant de lui balancer sa main dans la face lorsqu'il avait suggéré qu'elle serait plus à l'aise à courir les remparts.
Questionnaire de Caste
Il s'agit d'un Civil
• A quel groupe social appartient-il ? (est-il aisé ? Modeste ? Miséreux?) ► Modeste et sans prétention, il vit de ce qu'il fait et, très clairement, ne roule pas sur l'or malgré la prédominance des temples de Wenro ici et là. Ce qu'il a en trop retourne au culte. Ses vêtements sont de bonne qualité, mais usés par les éléments, et il n'est pas impossible de le confondre de loin avec un vagabond lorsqu'il vient de passer plusieurs jours sur les routes. Tout à l'opposé du jeune riche qu'il aurait pu être, qui quelquefois vient le hanter. Il ne vit cependant pas ni dans la faim ni dans le froid.
• Est-il originaire de la Province où il vit ? Si non, d'où vient-il ? ► Originaire de Kahyo, il y a demeuré durant vingt-six ans, avant de se faire une raison et d'en partir. Peut-être en a-t-il eu marre d'être la cible involontaire et systématique de toutes les attaques sur les prêtres de Wenro. Ce n'est pas uniquement une impression de persécution, encore moins un délire en l'air : comme tout vieil homme aigri, celui qu'il a un jour appelé son père n'a jamais toléré de voir sa marionnette s'échapper.
• Quel est son ressenti vis-à-vis des demi-démons ? ► Globalement, ils sont... Au-dessus des chevaux, dans la liste des pires choses qu'il pourrait croiser. A vivre sur les routes en prêchant, il a pu en croiser plus d'un, et, globalement, aucun ne lui a encore sauté à la gorge. Pas qu'il puisse se défendre autrement qu'en courant, mais c'est déjà ça. Il n'a pas un grand intérêt pour eux, mais son habitude à juger les gens sur leur apparence et leurs manières ne l'amènerait vraiment pas à s'approcher de trop près de l'un d'entre eux.
• Au sein du Panthéon, prie-t-il un dieu en particulier ? ► Etrangement, il prie Wenro chaque jour de sa vie et est particulièrement assidu dans sa dévotion. (Cachez votre choc)
• A-t-il des ambitions pour le futur ? Si oui, lesquelles ? ► Que son nom soit reconnu. Pas de trop, juste assez pour lui permettre de continuer ses voyages en Anshul. C'est certes mal de vouloir la gloire et le confort, mais ce n'est pas pour lui : c'est pour qu'ainsi, on accepte de l'écouter. (Et aussi peut-être un jour se trouver une demeure, des amis, un pied à terre. Pourquoi pas un temple sous ses ordres ? La vie est longue et le monde est vaste.)
Texte RP « Que je résume. » Accoudé à une table, les cheveux un peu lâches et l’air plus détaché que les personnes en face de lui, un prêtre termine sa quatrième choppe sans donner l’impression de seulement vaciller. Gouffre financier pour ceux qui ont décidé, ce soir, d’inviter l’homme de Wenro à partager leur repas et leur boisson dans l’espoir de lui soutirer de l’argent – qu’il n’a pas gardé sur lui, du moins pas plus que ce qu’il comptait payer dès le lancement de la soirée – ou un soutien politique – se retrouvant de toute manière nulle, un itinérant n’ayant aucun pouvoir de quelconque manière que ce soit. Du moins, c’est ce qu’il supposait qu’il allait se passer, lorsqu’il avait posé ses fesses épuisées par le trajet dans la carriole la moins agréable du monde sur le siège de l’auberge à l’autre bout de la ville. Son arrivée à la capitale n’était pas la plus remarquable, et il n’avait prévu, en réalité, que d’y passer quelques jours avant de retrouver les petits villages et les endroits plus sécuritaires, loin de foules peu enclines à écouter ses enseignements.
Mais il n’a jamais refusé une invitation de gens semblant plutôt propres sur eux, acortes et aimables, ayant donné au temple où il avait posé ses bagages une donation plus que correcte.
Arrive un cinquième verre – liqueur plus sombre, plus forte, qui pique son nez.
« Wenro vous est apparu en songe sous la forme d’un cheval parlant, avant de se transformer en sa… Contrepartie masculine, c’est ça ? — Tout à fait. — Nu. — Je vois, je vois, fait le prêtre en finissant son verre – cul sec quoi qu’il arrive, ne pas laisser le temps au goût de s’installer. Suite à cela, il s’est mis à vous parler, et vous a dicté… Ceci. »
Du bout de ses doigts fins et légers, il soulève la compilation de papiers que les deux zigotos en face de lui ont décidé de lui mettre entre les doigts. Il est indubitablement de très mauvaise facture : la pulpe de son index et de son index sont trempées par la condensation sur le verre qu’il a porté à ses lèvres, et Sanzhin, l’imperturbable, n’a pas pris la peine de s’essuyer avant de toucher les écrits supposément religieux. Il relâche sa prise après avoir lu les trois premières pages, les doigts couverts de cette bouillie composite qui caractérise un piètre choix de support.
« Une… Epopée de ses exploits auprès des autres divinités. » Jing arrive à accuser le coup quand les deux hommes en face de lui, les yeux brillants, plus soûls que la moitié alcoolique des bas-fonds de la cité à eux deux, glissent un autre verre vers lui et en foutent de partout en essayant de prendre une gorgée du leur. « Grandiose, grandiose ! Et nous sommes.. Nous sommes très très pieux, vous savez. — J’ai tout écrit. Je suis très doué. » C’est sûr qu’à raison de dix fautes par phrase, et d’une imagination qui volait à peine plus haut que les mouches par temps d’orage, on devinait vite que ce n’était pas un érudit fin qui avait collé les phrases ensemble. Au moins le récit avait-il presque un semblant de cohérence.
« Hmhm. — Répandrez-vous la bonne parole ? C’est votre… C’est votre vocation, non ? »
Le prêtre baisse les yeux sur le tas, fouillis, imbitable, qui se trouve sous ses yeux. « La bonne parole… Que le Sage a décidé de... » Il soulève un papier, plisse ses yeux clairs quelques instants. « ...Renoncer à la chasteté ennuyante et démodée d’un monde autrement plus excitant, et de se lancer le défi de passer dans le lit des divinités qui ont… Besoin de se décoincer un peu le cul. »
Les deux imbéciles heureux hochent la tête, ravis, certains que le jeune prêtre est dans un état second et que son air calme signifie, à coup sûr, qu’il va diffuser leur roman érotique digne d’un blasphème. Après tout, il a accepté de boire avec eux, non ?
« Vous devez vraiment être bénis, vous deux, s’extasie-t-il, pour que Wenro ait accepté de vous donner la chance de savoir écrire, et que vous l’utilisiez pour écrire de telles crasses à son sujet, finit par commenter l’homme en se relevant. Trouvez-vous quelqu’un d’autre, pour diffuser votre... » Il cherche les mots, finissant son verre, laissant quelques pièces sur la table pour ses consommations – il n’est pas si mauvais que ça. « Votre oeuvre. »
Il se penche à leur oreille, sur le départ. Instiller le doute. Diffuser l’envie du repentir – ils sont perdus, eux, de toute manière. « Votre blasphème, surtout. J’espère que vos rêves rectifieront cela. Je ne prierai pas pour votre salut : sauvez-vous seuls, car je doute qu’un homme des ordres saura vous aider hors de ce bourbier. Dormez bien. »
Ses mouvements sont mesurés, ses pas calmes. L’homme essuie ses doigts de papier tâchés sur son bras, une fois dehors. Il ne craint pas les répercussions de ce qu’il a pu lire ou dire : la faute ne lui retombera pas dessus. Ses prières à lui seront claires, cette nuit, demain, le reste de sa vie. Ce n’est que la septième fois que ce genre de situation lui arrive depuis le début de l’année, après tout.
Votre pseudo : arobas.(saturdayprophet) 26 // Café // J'aime pas faire des choix ghnnnn. | | | Clan : Shiroma
Métier : Artiste ambulant
Citoyen | | | | Yiheliste | Rebienvenue ! Je plussoie le "Laissez-le vivre" de Jing, et pour lui aussi. Mais quelle idée de refuser une si belle vocation (même si ça fait un vendeur de parchemins en moins, observez donc l'abnégation de Shiwen !) En espérant que son départ de Kahyo lui permettra de vivre, justement. Bon courage pour la fin de ta fiche ! | | | Clan : TianLang
Métier : quand il sera grand !
Apprenti Yiheliste | Hiii !! Trop hâte de le lire IRP !!! Rebienvenue !! | | | Clan : Égaré
Métier : Artiste
Yiheliste | Re bienvenu !!! | | | Membre de clan | s'te bébou... Il est trop cute ! Jolem ! | | | Clan : X
Métier : Prêtre de Wenro sur les routes
Citoyen | Merci tout le monde ! Je m'éclate, il sera fantastique. (Plus accorte que le dernier que j'ai fait en tout cas... Comment, c'est pas dur ? ) J'ai terminé la fiche normalement ! | | | |
C'est validé !
Bienvenue chez toi, Shuli !
Tu peux désormais arpenter librement les routes de l'Empire ! Prends garde aux Aberrations, et n'hésite pas à contacter Yihel en cas de besoin ! Note : Nous ne verrouillons pas les fiches ; tu es donc libre de l'éditer plus tard pour y ajouter du contenu, si tu le juges nécessaire. | | | | | |
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