Questionnaire général

• Quel est son plus lointain souvenir ?
► Ce n’est ni un bon souvenir, ni un mauvais souvenir. Il s’agit du premier instant passé à méditer auprès de son père. Ce dernier le laissant comprendre la profondeur du Yihel par la pratique sous eau glacée en hiver pendant que ce dernier joué un morceau de Shakuhachi. Couvrant le bruit des dents qui claquaient du jeune garçon âgé de 8 ans pour l’inciter à continuer, à rester sur place, car sans la pratique assidue et difficile du Yihel. Hayoun ne pouvait en saisir toute la profondeur. Alors cet entraînement dura de longues heures pour le jeune garçon, la musique ne semblait jamais vouloir se taire et résonnait en lui tel une marche funèbre qui le poussait dans ses retranchements et lui, le petit garçon qu’il était, attendait la fin de cette mélodie funeste pour briser cette méditation. Mais son corps et son esprit rompirent en premier, les larmes se perdaient sous l’eau glacée de la cascade, alors que sa peau prenait une teinte légèrement bleutée et que, de ses gencives, coulait un filet de sang sous la pression qu’il exerçait sur sa mâchoire, il faisait cela car il avait cette impression que ses dents allaient se briser à force de s’entrechoquer. Il finit par perdre connaissance, se laissant filer sous le courant de la rivière, mais son père tendit le bras pour l’empêcher de filer sous la pression de l’eau. Cette expérience traumatisante l’empêche, encore à l’heure actuellement, d’avoir la tête sous l’eau, par peur de perdre connaissance.

• Quel est son statut familial ?
► Son père est encore présent au sein du clan Shiroma en tant que barde et Maître-Yiheliste. Ce dernier n’a pas rejeté son fils, même s’il juge de lui-même qu’il n’a pas rempli les idéaux qu’il s’était fixé pour lui, que ce soit dans la pratique du Guandao que du Shakuhachi. Il le laisse donc errer en dehors du clan, tel l’égaré qu’Hayoun est devenu et accepte volontiers d’annoncer ce dernier comme étant son fils, n’ayant pas perdu l’espoir de le voir revenir ou même qu’il finisse par scintiller comme feu sa mère.

Hayoun est donc un égaré qui n’a plus qu’un parent, sa mère étant décédé sur les routes, entre prestation et exorcisme pour les paysans des contrées, et dont le père reste actif au sein du clan Shiruma. Il n’a pas de lien avec qui que ce soit et il n’est pas personne à ignorer cela, il n’en cherche pas activement ce genre de choses et pour ses relations, il papillonne ici, au grès des envies et des occasions qui se présente.

• Quel est l'objet et/ou l'animal et/ou la personne auquel il tient le plus ?
► Il y’a énormément de choses auquel tient Hayoun Les habits que sa mère lui a légué quand elle lui a appris énormément de choses au fil de sa vie. Cette dernière avait énormément calqué sa vie sur la divinité Sha et avait inculqué ses principes à son fils. Lui expliquant qu’il y’avait avoir l’air et être. Même si les gens jugeaient rapidement sur l’accoutrement, ils ne retenaient que les actes de bravoures, les prestations et même les œuvres que l’on pouvait laisser.

Hayoun a donc gardé l’intégralité des atours que sa mère lui a légués à sa mort. Tenues, maquillages et broches. Il en prend le plus grand soin et il sait pertinemment que son accoutrement joue en sa défaveur, mais rejeter tout ceci serait renié les principes que sa mère lui a appris et sur l’acceptation des autres sans jugement facile.

Quant à son père, il aura gardé deux choses, la première est le Gundao (clic ici) qu’il lui a offert à son départ ainsi qu’une jarre en terre cuite pour y stocker l’alcool de chaque région qu’il visite. Même si cela est bien moins classieux que le lègue de sa mère, il y fait attention et pour rien au monde il accepterait d’objet de remplacements pour sa gourde de fortune.

Mais s’il ne devait en choisir qu’une, cela serait la boîte à maquillage en bambou de sa mère.

• Précisez sa principale qualité et son principal défaut selon lui. Cela correspond-il à la réalité ? Si non, précisez également quels sont-ils objectivement.  
► Hayoun est une personne avec un bon fond, facile d’accès, au sourire facile, ambigu et agréable, un peu espiègle, ses yeux brillent quand il rit de bon cœur. Il transpire l’envie de vivre et tout se ressent dans ses actes aux quotidiens. C’est un bon vivant qui apprécie tout type de compagnie sans préférence aucune et il est capable de s’adapter à un interlocuteur de basse lignée comme un conseiller de l’empereur sans ternir son image. De ce fait, s’il ne devait avoir qu’une  seule qualité, il a une grande adaptabilité sociale.

Quand à son défaut majeur, c’est la confiance qui émane de ses choix et de sa confiance donné à des étrangers, il est bien trop simple d’avoir son aide, même pour des choses qui semblent futiles et il ne rechignera pas à aider quiconque le demande, surtout il le fera avec le sourire. Cela lui a valu de devoir s’extirper de situation plus ou moins délicate ou cocasse et si mal aux gens il y’a, alors ce n’était pas le but premier de l’action. Il n’est pas contre la violence sur autrui, mais pas quand elle est gratuite et en usera en ultime recours.

• Précisez sa taille, son type de silhouette, la couleur et la longueur de ses cheveux, de ses yeux, et ses éventuels signes particuliers.
► Du haut de son 190 cm, Hayoun est une grande personne à l’allure élancée. Bien dissimulé sous les différentes couches de tenus qu’il porte quand il est en représentation ou de sortie. Il n’est pas aisé de voir qu’il a tout de même une musculature longue et visible. Ses avant-bras peuvent le trahir quand il remonte ses manches, mais les lourds et épais atours ne laissent, le plus souvent, visibles que son visage qu’il prend un malin plaisir à maquiller à la moindre occasion qu’il juge intéressante. Il le fait même pour une traque, car il juge que cela reste un art à part entière, même si les habits sont en conséquence de l’acte. Il n’a pas d’apriori sur les tenues, portant volontiers masculin ou féminin, selon les représentations qu’il offre. Il ne cache pas son plaisir pour les jolies tenues ou même armures, si elles sont portées convenablement. Il a d’épais cheveux longs et noirs qu’il lui arrive de brosser de longues heures pendant ses marches, les lavant à l’aide d’un seau et d’une louche pour éviter de tremper son visage, cela peut lui prendre plus d’une heure pour s’en occuper, selon les situations hasardeuses dans lequel il se trouve, toujours attachés par un ruban ou même remontée dans une coiffure hasardeuse quand il n’a pas de temps à consacrer à cela, en spectacle, sa coiffure est toujours impeccable et si une mèche de cheveux fend son regard, ce n’est pas un hasard, c’est le « soucis du détail ». Il a des yeux noisette en amande qu’il agrandi par son maquillage, le plus souvent rouge, mais il lui arrive de varier, selon les couleurs du cadre où elle doit jouer. Son corps porte quelques stigmates des entraînements passés, mais rien qui ne soit dissimulable sous un bon maquillage.

• Quelle est l'Aberration qu'il redoute le plus ?
► Le Bhasma Garne est sûrement la PIRE création que le monde n’est connu ! Au-delà du fait qu’on ne sache rien de ce dernier, ce qui est déjà terrifiant ! Il vit dans l’eau… dans une eau sombre où le soleil ne perce pas et où si votre tête vient à glisser sous le niveau, elle disparaît ! Avoir la tête sous l’eau de force ! C’est horrible !

• Son souhait le plus récent
► Il est difficile de savoir ce qu’il désire réellement. Il est fier d’être le fils de ses parents, surtout de sa mère, mais il aimerait qu’on ne le définisse pas ainsi… En même temps, porter le lourd héritage de cette dernière est un honneur pour lui et c’est une manière de faire traverser l’esprit de cette dernière au fil des ans. Il ne sait pas réellement ce qu’il veut… Il n’y a jamais réellement réfléchi, car il a cette liberté offerte par son père et il sait que, quand il aura réussi à impressionner son père, alors il pourra revenir au clan, mais il ne cherche pas à le faire pour l’instant… Alors s’il devait avoir un souhait « Une vie riche de rencontres et de divertissements » ? Avec un peu d’alcool bien sûr et un bon Shamisen.

Questionnaire de Caste

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Il s'agit d'un Yiheliste

• Est-il né au sein du clan auquel il appartient ? Si non, où est-il né, à quel âge et pourquoi a-t-il rejoint son clan ? (Si c'est un Égaré, de quel clan provient-il et pourquoi l'a-t-il quitté?)
► C’est un égaré, comme sa mère l’était. Son père fait partie du clan Shiroma. Ce dernier l’a longtemps élevé pendant que sa mère continuait sa route. Son père s'est occupé de lui durant les 8 premières années de sa vie. Quand Hayoun fut en âge d’apprendre le Yihel, il quitta le clan pour accompagner sa mère et apprendre au près d'elle. Ne croisant son père que deux fois, à l’anniversaire de ce dernier et le sien, à l’extérieur du clan, dans la citée de Se-Hitsai

• Quel est son rôle et/ou sa fonction dans son clan ? (Si c'est un Égaré, quelle était sa fonction au sein de son ancien clan ?)
► Il n’a jamais eu de fonction première au sein du clan Shiroma et il n’a jamais cherché à en avoir. Il n’a d’ailleurs jamais pu se reproduire dans l’enceinte de ce dernier, le clan refusant sa présence tant qu’il ne sera pas accepté à y revenir.

• Quelle est sa spécialité ? (extermination / purification)
► Il a un talent pour la purification, comme sa mère et son père, mais il ne l’a jamais travaillé. Il est loin d’être l’élite dans cette activité, mais il sera un bon compagnon pour ce genre de mission, si vous avez besoin.

• Quelle est son arme yihelle ? Quel nom porte-t-elle ?
► Il possède un Gundao (clic) parsemé de divers bibelots tel des anneaux ou des clochettes qui teintent à chaque mouvement. Point de gravure ou autres, non, seulement le bruit des objets qui ornent l’arme semble lui offrir un style, les quelques troues superflus font siffler aussi cette dernière à chaque mouvement ample, comme si l’effet recherchait été de donner une voix à cet instrument à chacun de ses mouvements. Elle possède le doux nom de « Silence Chantant »

• Quel est son ressenti vis-à-vis des demi-démons ?
► Comme pour les gens, il n’a pas d’avis sur les demi-démons, ils ne sont que les résultats d’un acte désiré ou non. Ils ne subissent que les conséquences d’un échange contre-nature dont il sont amené à en payer le prix lourd au fil de leur existence. Ils ne sont pas à blâmer, tant qu’ils ne sont pas assez stupides pour s’en prendre aux gens.

Texte RP

Cette torture psychologique ne faisait que commencer. La lame de son arme était encore à caresser le sol et l’herbe collaient autant à ses semelles qu’au métal, il faut dire qu’elle était devenue particulièrement collante avec tous les liquides étranges et étrangers qui jonchaient le sol ce bosquet. D’ailleurs, il y avait encore cette impression grouillante autour du jeune homme. Tel des brindilles remuant au grès du vent, les pattes des Alz tressautaient, signe des derniers souffle de vie qui glissaient encore dans leur corps. Le petit groupe qu’accompagnait Hayoun ne regardait que d’un œil les monstres au sol, non, il avait bien autre chose à regarder ou même à se soucier. Les Alz, bien que but principal de la mission, n’avaient été que formalité. Il faut se l’avouer, quand un village accepte les premiers Yihelistes venu car la FÔRET, le bosquet, est rempli de créatures du MAL !! Et qu’au final, après enquête, vous n’êtes en face que d’un nid nouvellement créé, alors les aberrations ne sont que chinoiseries.

Une reconnaisse des lieux, un plan à établir, suivi d’une petite négociation sur qui fait quoi et comment ? Et le tour est joué. L’attaque avait été assez simple et expéditive en soit. Le groupe était tombé sur les araignées et savaient, à peu près, où frapper pour exterminer toute la petite meute. L’escarmouche n’avait pas été l’exemple même de la bravoure, cela aurait été digne d’un groupe de jeunes apprentis d’ailleurs, les araignées avaient bien tenté le mangeage de tête, mais chaque coup était là où il fallait et quand il fallait. C’était d’ailleurs le souci de ces bestioles, le plus simple était de les laisser s’approcher pour les voir vous attaquer quand vous avez conscience de leur présence et les bestioles devenaient des plus prévisibles. Sauf quand, bien sûr, certaines tombent des branches pour vous bouffer le cervelet, là, c’était une autre paire de manche, c’était d’ailleurs ce qui était arrivé à Hayoun, tel le chant du cygne, un Alz avait tenté de choir sur le crâne du jeune homme dans une veine tentative qui s’était terminé sur le pal du Silence Chantant, glissant le long de la lame et perdant sa vie et son liquide.

Alors si tout c’était bien passé, qu’il n’y avait pas eu de blessé et que le nid avait exterminé, qu’est ce que pouvait craindre le petit groupe ? Et bien, voyez-vous, l’essence visqueuse de l’araignée avait continué sa longue chute de son corps pour se répandre sur l’arme, sur les cheveux d’Hayoun et, comme n’importe qui le ferait, sur le visage de ce dernier puisqu’il le leva pour voir la raison de cette gêne. Se faisant recouvrir du sang épais de l’animal.

Pris par le désespoir de la situation, la lame avait rejoint le sol, manche maintenu par une main fébrile… Un bruissement léger, qui se voulait sûrement furtif s’approcha du bellâtre, un, murmure se faisant entendre une fois le rapprochement accompli et qui posa une question simple ?

« Tu as une représentation demain… De mémoire. »

Un simple hochement répondit à la remarque, car il savait… Hayoun savait ce que cette remarque voulait dire et l’heure de la journée avait bien avancé, juste ce qu’il fallait pour voir les rayons du soleil commençaient à disparaître derrière l’horizon. La voix qui s’était tue quelques secondes, reprit la parole toujours aussi douce et délicate pour ne pas le froisser dans la prochaine révélation qui allait tomber, tel la hache du bourreau sur la nuque du condamné.

« Il va falloir laver tes cheveux et ton visage… Et tout en même temps si tu veux pouvoir dormir. »

Car oui, au vu de la longueur des cheveux et du soin qu’il y apportait. Réaliser les deux tâches en même temps, était ce qui semblait le plus logique. Une longue inspiration pris le jeune homme, semblant peser le pour et le contre, il tourna son visage de trois-quart, offrant une œillade presque charmeur d’aventurier, si on aime les personnes dans l’effort et d’un coup d’un seul.

« JAMAIS !!! JAMAIS VOUS ME FORCEREZ !!! »

Une lourde main se posa sur son épaule, lourde de conséquences et qui traduisait le message suivant « bien sûr que si »

« JE VOUS DÉTESTE TOUS !!! SHA IRA PISSER SUR VOS TOMBES !!! »

Et il se fit traîner par le col, tel un enfant désobéissant pour un lavage anodin du visage et des cheveux.