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Déni [Xu Shen] (UC)
Xu Shen Yifu
Xu Shen Yifu
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Xu Shen Yifu

  • Autre
    Xizhe, celui qui connaît la juste voie.
  • Caste
    ► Yiheliste
  • Age
    ► 26 ans (Fin de l'été 783)
  • Métier
    ► Exterminateur en goguette (c'est moins pire que ça en a l'air)
  • Clan
    ► Egaré, ancien membre du clan Yifu
  • Province
    ► Un peu de partout
  • Don
    ► non
Avatar : Song Lan, mdzs, avatars par Neby
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Physique


C’est une stature imposante, peut-être trop au regard de ce qu’il voudrait être, qui domine les foules et oscille au gré de ses pensées. Une forme longiligne et élancée qui s’élève vers le ciel sans jamais essayer de le toucher – quel homme oserait ? Les années n’ont jamais cessé de le voir pousser, en hauteur, toujours, s’éloigner chaque instant un peu plus du sol où il a un jour rampé. On a longtemps cru que sa croissance ne se stopperait jamais – et il est aujourd’hui bien plus haut que la plupart des personnes ayant fait ses études avec lui, s’étant formé avec lui, ayant choisi avec lui d’arpenter la voie. On ne sait d’où vient cette curieuse stature, nerveuse et inquiétante : ses parents sont globalement dans la moyenne. Enfin, avant qu’ils ne se voûtent dans les années.
Sa peau, claire, délicate, souffre d’un léger défaut dont il ne peut se défaire, et qui l’encourage à principalement voyager couvert de la tête aux pieds ou à sortir au crépuscule : une légère allergie au soleil lui provoque rougeurs et plaques peu agréables lorsque l’astre le frappe. Tout de noir vêtu – par goût personnel – et la peau quasiment blafarde, il a fière allure, l’Exterminateur. Encore plus lorsque vous le croisez à la nuit tombée.

Il ferait à peine peur.

Son visage est plus singulier qu’il n’y paraît, les traits taillés avec précision et directivité, au millimètre près, comme une œuvre ciselée par la vie. D’aucuns murmurent que c’est la pression de ses parents qui, au lieu du monde,a su faire de son visage un lac insondable dont la surface ne souffrira jamais d’aucune ridule. Insondable et sérieux, aussi pâle que la mort, toujours impeccable sur lui : il ressemblerait sans problème à une mauvaise légende, un de ces fantômes armés vous posant une question au bord d’un chemin et refusant de vous lâcher pour peu que vous ne lui fournissiez pas la bonne réponse.
(Et peut-être que ce sera le cas.)

Caractère


Culture: Travail assidu et méthodique qui tend à élever un être humain au-dessus de l'état de nature, à développer ses qualités, à pallier ses manques, à favoriser l'éclosion harmonieuse de sa personnalité.
– Fils du clan. Fils du savoir.
– Une éducation gravée dans ses os, parchemins avalés les uns après les autres sans rechigner - réflexion, philosophie, mathématiques. Lire à 4 ans, se lancer dans les débats (persuadé de tout savoir du monde, le sérieux au fond des yeux) à 7. Commencer à 8 à se former. [s](commencer à 8 à déconner)[/s]

Stratégie: Ensemble d'actions coordonnées, d'opérations habiles, de manœuvres en vue d'atteindre un but précis.
– Reste invaincu à la plupart des jeux, ou regagne rapidement la main sur les autres suite à une défaite. 
– Passionné des cartes et de géographie, d'histoire et de mouvements militaires. 
– « Lorsqu'il vous parle et vous propose quelque chose, il est dix coups en avance. Les plans fleurissent derrière ses yeux avant même que vous ne vous rendiez compte de ce que vous acceptez.»

Volonté: Ardeur pour les choses qu’on entreprend ; fermeté du caractère ; capacité à se faire obéir.
– « Une chose se termine ou ne s'entame pas.»
– Ce qu’il désire, et il désire peu, toujours finit par se retrouver entre ses mains. Le monde se plie à ce qu’il souhaite, car il se donne les moyens de l’obtenir. Qu’il s’agisse de son bonheur personnel ou du bien-être général.

Droiture: Disposition à se conduire, à se comporter toujours conformément aux règles du devoir, ou le fait de se comporter ainsi. 
 – Une déposition à visage découvert. Xu Shen Yifu, incliné devant son chef de clan, suivant ce qui est juste. Faisant ce qu’il doit.

Rigueur: Sévérité -inflexible-, dureté, austérité.  
– Il ne dit rien, lorsqu'on le jette hors de leur clan. Son regard est vide, son regard est froid. C'est de sa faute. Il ne reviendra pas sur son choix.

Patience: Vertu qui fait supporter les adversités, les douleurs, les injures, les incommodités. Constance, persévérance à faire une chose, à poursuivre un dessein, malgré la lenteur des progrès, les obstacles, les peines, les dégoûts. 
Les années à pratiquer le Yihel, méthodiquement, goutte à goutte témoin du temps que le Yifu se permet de perdre - mais jamais de gaspiller. 
– Les nuits qui s'enchaînent. Un village barré après l'autre. Méthodique. Un an, deux, quatre. Les souvenirs comme autant de fers qui le retiennent et l'empêchent. Et continuer, toujours. Dans l'espoir qu'il n'a plus de le revoir.

Obstination: Action de s’attacher opiniâtrement à une idée, à un sentiment, à une entreprise.
– Son corps épuisé sur des livres, peu avant l'examen, fin comme un cheveu de fantôme. Sa peau diaphane par laquelle pourraient passer les rayons du soleil. 
– Quatre ans de solitude. Quatre ans à avoir tort en se persuadant du bon choix. Douleur imposée. 

Calculs: mesures que l’on prépare pour le succès de quelque affaire.
– Personne ne fait jamais rien par pure bonté d'âme. 
– Assume toujours les intentions derrière les attentions. 
– Déchiffre des sous-entendus qui n'existent pas. 

Doux-amer: Qui est à la fois agréable et désagréable, mêle le plaisir et la peine.
– La couleur des souvenirs s'efface lentement. Tend vers le gris. Tend vers la pluie. L'oubli. ([s]Ce sentiment au coeur brûle encore[/s])

Inexorable : Qui ne peut être fléchi, apaisé.
– Chaque choix ne peut être refait. Chacune de ses décisions lui appartient sans jamais revenir en arrière.  (Hurle dans ses bras croisés quand personne ne l’entend sans se remettre en question. Il avance sans se retourner)
 
Pudeur : Honte honnête, mouvement excité par l’appréhension de ce qui blesse ou peut blesser la décence, la modestie, l’honnêteté. 
–  Un visage de marbre et un silence parlant. Ses émotions sont bouffées par la raison.
– Des milliers de non-dits dans chacun de ses pas.

Gravité : Aspect sérieux, solennel, un peu austère.
Tout est toujours plus sérieux qu’il ne devrait l’être. La moindre gaffe prend des proportions gigantesques en deux mots.
L’humour n’est pas exactement son rayon.

Histoire


783 — Naissance

L’enfant qui pousse un cri est l’enfant de trop. Quatrième gamin, troisième fils d’une branche secondaire des Yifu – gone collatéral, dommage irréparable. Les trois autres sont déjà bien chétifs, au bord de la mort, malades et inquiétants comme seuls des gamins à peine viables peuvent l’être. La mère n’en peut déjà plus, sait que celui-là n’ira pas mieux que ses frères, que celui qui y est passé l’année dernière : ça se voit dans sa taille et dans son cri, si puissant, à en cracher ses poumons ! Les autres ont fait ça aussi. Et pour quoi, au final ?
Pour qu’ils disparaissent dans l’oubli.
Au final, contre toute attente, ce sont eux qui meurent au fil de l’eau : l’un y tombe, littéralement, un hiver, sans qu’on ne puisse le récupérer. Un autre tombe malade à cinq ans et il n’est guère simple de le soigner pour qu’il en réchappe. Ne reste que Xu Shen.
Immortel ou malheureusement épargné : le petiot puis le gamin grandit de plus en plus isolé du reste de ce monde, de cette famille où l’on s’attend juste à ce que lui aussi y passe, après tout.

C’est pour cela, peut-être, qu’il cherche à tout savoir.
Tout savoir avant d’y passer.

787— Education

Apprendre, alors, avec la rage de vivre tandis que l’on voit partir son dernier grand frère. Sa mère a perdu la raison, s’est délavée au fil du temps, et n’a pour son fils que quelques attentions légères à lui témoigner – un livre donné ici, un bijou glissé dans sa poche. Une affection éparse à laquelle il ne se rattache pas.
Non, il n’a pas le temps pour ça : il préfère apprendre, et suivre, à la lettre, les conseils de son père. Celui-ci a une poigne de fer sur l’enfant qui se refuse à plonger, à sombrer. Les jours s’enchaînent les uns après les autres dès son plus jeune âge, millimétrés : leçon après leçon, on le voit bouffer des connaissances jusqu’à n’en plus dormir.
(Et gare à la moindre faute. Jamais le moindre faux pas.)
(Il est certain de ne jamais se tromper, dans ce cas-là.)

791 — Apprentissage

Sa mère ne lui répond plus.
Il lui a annoncé qu’il entamait sa formation de yiheliste, et elle a juste agité la main pour chasser les mouches. Etait-ce  lui qu’elle a cherché à chasser ? L’image, dans tous les cas, se grave au fond de sa mémoire. Au milieu d’enfants de son âge, un poil plus âgés que lui né à la fin de l’année, il tente de s’intégrer mais déjà planifie que devenir plus tard. Après tout, lui qui n’a jamais vu la vie que comme une succession d’apprentissages tous aussi silencieux et tendrement dénué de connexion humaine – qui n’en a jamais vraiment cherché, après tout – que pourrait-il y avoir de plus ?
Il est heureux d’apprendre. De continuer. Bouffe les entraînements, les savoirs et les exercices sans jamais se plaindre, nouant avec des apprentis légèrement plus âgés une relation strictement scolaire de dis-moi ce que tu sais et je t’aiderai en retour. Ce n’est pas du tutorat, ça ne l’a jamais été : c’est prendre de l’avance car il ne peut pas s’arrêter.

C’est peu après son démarrage, le carcan familial encore bien sécurisé autour de sa poitrine, qu’il fait la rencontre de Siddhan. Là où lui a des simplicités à vivre seconde par seconde, chaque minute planifiée un an à l’avance, et a pour l’autorité une sorte de respect qu’il lui est impossible de juguler, Siddhan… Est plus ou moins son contraire.
Et il ne l’aime pas.
Pendant au moins une semaine, il ne l’aime pas : c’est un grain de sable, pire,  c’est un caillou dans sa chaussure. Il est toujours /trop/ et ça n’a aucun effet positif sur leur enseignement.

Ca dure une semaine.

798 — Hésitations

Parce qu’il est plus étrange que prévu, Siddhan. Que passé le stade premier des jeux d’enfant, la dureté de la formation qu’ils ont entamé ensemble rappelle à quel point, putain, Xu Shen a toujours été seul dans une vie millimétrée. Il aime ces limites et ces barrières, qu’on se le dise. Il apprécie de savoir quel geste vient après un autre, le contrôle oppressant de son maître sur chaque pensée et chaque souffle.
Mais il aime aussi l’énergie sautillante et terrible de Siddhan. Les limites qui se brouillent et se confondent, les pas de travers, les erreurs volontaires. Et c’est son coeur qui se brouille et se confond.

(Il repousse le tout.)

(Rien ne s’arrangera.)

803 — Consécration

Le Yiheliste désormais confirmé s’en sort plus que bien lors de son test de confirmation. Il ne perd que le sommeil durant quelques semaines, manque de se faire dévorer par … Il ne sait même plus combien d’aberrations qui disparaissent sous sa lame, et revient pour la première au monde sans la moindre chaîne autour de son cou ou de ses poignets : il est adulte. Il est yiheliste. La poigne de son père sur son épaule ne veut plus rien dire, et s’il porte le nom de clan auquel il appartient, rappel de ses liens avec la branche secondaire, il sait également qu’il pourra désormais vivre comme il l’entend.
Donc : en suivant toutes les règles déjà établies. Mais il est désormais libre de choisir de les suivre. Le carcan dans lequel il a été enfermé jusque là a laissé des traces dans sa chair dont il n’est pas sûr de guérir un jour.

Il s’engage avec certitude et son meilleur ami (une autre blessure qui ne guérira pas – ignore jusqu’à en souffrir, au final) pour parcourir Kahyo. Le monde ne sera jamais en mal de yihelistes.

804 — Déchéance

Le monde, en revanche, est en mal de gens bien.
C’est en face qu’il va dénoncer son meilleur ami dont les agissements lui restent en travers de la gorge. Il a le coeur en berne et une envie de mourir, mais le discours soigneusement préparé s’écoule hors de ses lèvres comme on se délesterait du pire des fardeaux.
Il se ressemble, lorsque ça arrive : froid et calme. Calculateur. Posé.

Il a fait le bon choix, regarde Siddhan s’éloigner sans rien dire et sans même ciller.

Les mois suivants, seul, au coeur du clan, il prend le temps de faire comme si rien ne s’était passé. Il s’associe à un jeune à peine sorti du test et l’aide comme il le peut ; il se fait grand frère et enseignant pour qui veut l’écouter, espérant qu’on lui parle, qu’on lui demande comment il va.

La question ne vient jamais.

808 — Exil

Quatre années passent. Quatre longues années s’envolent sur ce même mode : Xu Shen, fils du clan, bouffé par une culpabilité qu’il ne pensait pas ressentir, rongé par des sentiments sur lesquels il ne met pas de mots, finit un soir par craquer lorsqu’on lui présente la possibilité de continuer la lignée de sa famille.
Sur ces quatre années, on a cherché à le marier six fois à différentes personnes, deux au coeur même du clan, et la dernière associé aux Sunlin. Sa droiture elle-même s’est brisée : obéir à ce qu’il est, se croire plus important que le devoir ? Ecouter les horreurs au fond de son esprit lui rappeler les rêves impies d’un homme ayant trahi la confiance  de leur clan ?  

C’est pour échapper aux derniers éclats d’une conscience qui va se briser irrémédiablement qu’il finit par demander à quitter le clan. Sans cri et sans heurt, il réclame le droit d’aller arpenter le monde de son propre chef – lui qui croit en le clan plus qu’autre chose. Cela ne lui ressemble pas.

Peut-être qu’il est brisé, au final.
Brisé par des souvenirs refoulés et des sentiments qui le prennent au coeur pour le secouer jusqu'à ce qu'il en vomisse et qu'il en perde conscience : chaque pas à porter le noir et à s'éloigner de Kahyo cause en lui un remue-ménage qui surpasse de loin toute maladie dont il aurait pu être victime dans sa vie. Chaque nuit qui le rapproche de Siddhan crée dans son ventre de nouvelles turbulences dont il doit s'accommoder, le goût du sel à l'arrière de sa gorge et le sang qui quelquefois vient à manquer au bout de ses doigts.

Trouver la trace de l'arnaqueur, du paria, de son meilleur ami (peut-il encore porter ce nom, peut-il encore ainsi le considérer) s'avère être bien plus complexe qu'il n'y paraît, même pour un yiheliste qui se serait targué de le connaître aussi bien que Xu Shen l'a connu. (Et si leur amitié n'avait été là aussi qu'un mensonge ? )
Mais il se rapproche. Il faut avoir de l'espoir, encore.
Il se rapproche.

Et un jour, peut-être, pourra-t-il le mettre face à tout ce qu'il a toujours voulu lui dire.

80x80
Votre pseudo : arobas.
26  - Du café AU MICRO-ONDES  - je vais prendre TOUUUUS LES PVS. TOUUUUUUS.
Dim 6 Oct - 20:14
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Siddhan Deoselin
Clan : Égaré
Métier : Yiheliste - purificateur - escroc
Yiheliste
Siddhan Deoselin
Mooooh ! Mais rebienvenue ! TwT
Tellement hâte de faire jouer Siddhan avec son BFF++ ! * v *
Dim 6 Oct - 20:48
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Wangyue Tian
Métier : Fonctionnaire de l'A.Y.
Citoyen
Wangyue Tian
Oooouuuuuhhhhhhh regardez qui voilà !!!!!
ALLEZ POP CORN POUR TOUT LE MONDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Rebienvenue !
Lun 7 Oct - 13:51
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Xu Shen Yifu
Xu Shen Yifu
Merci vous deuuuux  Déni [Xu Shen] (UC) 1f60a Hâte de finir ! J'aime juste pas la fin, je vais réécrire ça sur cette semaine 😇
Dim 13 Oct - 20:43
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