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La médecine en Anshul
Yihel
Yihel

Médecins et Guérisseurs




Sur le territoire impérial, on observe deux grands courants de médecine : la médecine traditionnelle shuli et le chamanisme spécifique à Akkan.




La médecine shuli



Principes : Traiter le corps et le Yih.
Techniques principales : phytothérapie, acupuncture, massage.
Autorité suprême : Conseil de Fuhuang


Selon la légende, la médecine a été offerte aux Hommes par le dieu Jian. Néanmoins, c'est probablement l'aspect de la vie quotidienne dans lequel la religion est la moins impliquée. La médecine shuli est considérée comme une science où le mysticisme a peu de place. Elle est extrêmement rigide, codifiée, homogène. Elle laisse également peu de latitude aux grandes initiatives d'envergure ; les innovations existent pourtant, mais il est rare qu'elles soient avalisées. En effet, si certes les courants novateurs peuvent émerger, des inventions sont ponctuellement faites et un certain nombre de praticiens sont susceptibles de les tester et de les adopter, seul le Conseil de Fuhuang a le pouvoir de normaliser le produit, la pratique ou l'instrument à l'échelle du pays.

Il s'agit de la plus haute autorité shuli en matière de médecine. Le Conseil de Fuhuang est composé de quatre-vingt médecins et administre, recense et contrôle tout ce qui a trait au corps médical en Anshul. Il siège à Songhi, et dispose d'un grand nombre de fonctionnaires, affectés ou mandatés sur les diverses provinces.
Les décisions du Conseil de Fuhuang peuvent toutefois être contestées et défaites sans appel par le Haut Fuhuang, constitué des quinze médecins particuliers de l'Empereur. Il est néanmoins très rare que cela se produise.

En Anshul, devenir médecin est accessible à tous... En théorie. Dans les faits, la médecine requiert des années d'apprentissage, un laps de temps important au cours duquel l'adolescent puis le jeune - et enfin moins jeune - adulte ne pourra gagner d'argent, et, de plus, il faut rémunérer l'enseignant. Il y a donc un écrémage initial lié à la classe sociale. Les classes moyennes et aisées parviendront à s'accommoder de cet état de fait là où ce sera compromis pour les classes les plus pauvres. A moins d'avoir la chance de trouver un mentor acceptant d'être bénévole et prenant entièrement en charge un apprenti désargenté, les enfants issus des familles sans le sou ont rarement l'occasion d'envisager cette carrière. Les filles sont également très fortement discriminées, et seules celles qui sont à la fois les plus chanceuses et les plus tenaces parviennent à réaliser un apprentissage.
La profession est encadrée et le parcours pour y accéder l'est également. Pour être valide, l'apprentissage doit être déclaré auprès du Conseil de Fuhuang. Il débute à l'âge de quinze ans au minimum, et se poursuit durant une dizaine d'années. Il doit être réalisé auprès d'un médecin, qui a toute latitude pour former son apprenti, et que l'on rémunère en ce sens. Le nombre d'apprentis, généralement d'un seul à cinq, est entièrement laissé à la discrétion du médecin - ce qui amène, bien entendu, des dérives chez certains praticiens cumulant un nombre exagérément élevé d'apprentis afin d'augmenter son revenu. Il y a trois contrôles mandatés par Fuhuang : le premier a lieu dans les premières semaines, voire les premiers jours de l'apprentissage, et vise à déterminer si le jeune apprenti semble apte. A ce stade, les recalages sont très rares, mais ils existent. Le deuxième survient au terme de cinq années de formation. Bien que chaque médecin soit libre de former son apprenti à sa guise, le consensus est que les cinq premières années soient consacrées à la théorie et à l'observation, et que la pratique soit introduite au terme de cette période. Le dernier contrôle a lieu au terme de l'apprentissage, généralement au bout de dix ans, parfois onze ou douze, selon le rythme d'enseignement du médecin formateur, et aboutit à la validation ou à l'invalidation du jeune médecin – auquel cas il est possible de se représenter au contrôle, mais au rythme de tous les cinq ans seulement.
Une fois validé par le Conseil, un médecin titularisé n'est plus jamais contrôlé ; les investigations et suspensions sont très rares, et ne peuvent être motivées que par la demande d'un notable.

Comme dit précédemment, les médecins sont, dans leur écrasante majorité, des hommes. Les apprenties médecins féminines sont rarissimes, et le Conseil de Fuhuang, bien plus sévère avec elles qu'avec leurs homologues masculins, n'en valide que très peu.

Un médecin peut s'établir de bien des façons : il peut exercer seul, en ville ou en campagne, sédentaire ou itinérant, ou encore rejoindre un dispensaire ou un hôpital – ou pourquoi pas en fonder un, s'il a les finances nécessaires. Les médecins appartenant à un clan, qu'ils soient civils de clan ou yihelistes, ont moins de choix ; à moins de quitter leur clan, ils y exercent de manière exclusive.

Les médecins shulis se doivent d'être polyvalents et capables de prévenir et guérir tous types d'affection. En revanche, ils ont parfois un domaine privilégié, qu'il s'agisse d'une technique, d'une pratique ou d'une branche : il arrive qu'ils puissent favoriser ce domaine lorsque les conditions le permettent (ce peut être le cas des groupes de praticiens au sein des dispensaires ou des hôpitaux, ou des médecins de clan).

La pratique de la médecine est très dépendante de la province où elle est exercée, et peut présenter les différences d'une région à l'autre. Bien sûr, l'esprit général reste le même (voir HRP plus bas), néanmoins les influences culturelles et environnementales locales jouent autant sur la médecine que sur, par exemple, les variations de la langue. Dans le Sud plus ouverts aux cultures lointaines de par le littoral, on trouvera des médecins dont les influences étrangères se rapprocheront des pratiques curatives de distants ailleurs*, et des populations qui y sont accoutumées. A contrario, sur la bande centrale, d'est en ouest, la médecine est locale et très orthodoxe et la population n'acceptera qu'avec réticence tout traitement trop exotique. Quant aux provinces mitoyennes d'Akkan, les pratiques y sont influencées par les méthodes des fascinants guérisseurs des steppes.

Un médecin peut cumuler sa tâche avec la fonction de Yiheliste. Bien sûr, s'agissant de deux fonctions extrêmement exigeantes en terme de temps et d'énergie, tant au cours de l'apprentissage que de l'exercice titulaire, un médecin Yiheliste sera toujours plus compétent dans l'une ou l'autre de ces fonctions.
Par exemple, s'il se consacre préférentiellement à son exercice de la médecine, sa pratique du Yihel sera moins aboutie que celle d'un Yiheliste de même Cercle.
S'il se consacre préférentiellement à sa fonction de Yiheliste, il sera un médecin moins performant que ses confrères d'expérience égale.

Dans la même idée, attention à ne pas cumuler les métiers liés à la santé. Un médecin peut tout à fait patouiller lui-même quelques formules et remèdes dont il a l'habitude, mais il n'a pas les compétences approfondies d'un apothicaire de métier ; il peut reconnaître, trouver et collecter quelques plantes qui lui sont familières, mais il n'a pas les connaissances encyclopédiques d'un herboriste.


* médecines unani, holistique, ayurvédique, occidentale... toutes les influences IRL sont possibles tant qu'on prend garde aux anachronismes et qu'on prend soin d'adapter et de shuliser : l'univers est médiéval autant en Anshul que dans le reste du monde auquel il appartient (on sera donc plus sur des sangsues et des saignées que sur de la stérilisation). De même, certains domaines ou disciplines à l'émergence récente (ces derniers siècles, en gros) n'ont pas cours.


Important :  Les inspirations relatives à la médecine shuli proviennent d'un mélange de médecine traditionnelle issues de plusieurs pays, shulisées et simplifiées : après réflexion, il a été décidé de ne pas les identifier afin de ne pas amener de pression à documentation, ou pire, de 'ça ne fonctionne pas comme ça'. C'est une adaptation. On s'inspire de cultures réelles pour un pays fictif, et il en va de même pour sa médecine.
Ceux qui souhaitent approfondir les techniques renseignées (phyto, etc) sont bien sûr libres de le faire, mais n'y sont pas du tout tenus. L'inspiration se fait au degré que l'on souhaite  (en gros si c'est déjà ton délire, ben exploite-le et c'est bien, et si ce n'est pas un truc qui te passionne spécialement, utilise les données ci-dessus et ça sera tout aussi bien.) Si la formulation d'un point cité pose question ou problème, contacter directement Shenjiu via MP ou Discord.




Les guérisseurs d'Akkan


Principes : Traiter le corps, l'âme et le Yih.
Techniques principales : phytothérapie & pharmacopée animale et minérale, transe, prières.

Les guérisseurs des steppes ont un statut très différent des médecins du reste de l'Empire. En Akkan, l'art des soins appartient aux chamans. Ce sont des mystiques, et leurs pratiques médicinales sont empreintes de religion.

Le Grand Ciel est tout-puissant, on se tourne vers lui pour guérir, retrouver un cheval perdu, trouver l'amour, attirer le malheur ou le bonheur sur quelqu'un, bref, la divinité multifonctions.
Le chaman, au rôle religieux très fort, est donc l'intermédiaire entre le Grand Ciel et les humains ; il est important, respecté et sacré.
Aux yeux des gens, sa fonction de guérisseur est l'un des dons dont le Grand Ciel l'a gratifié, mais il y en a bien d'autres : il est la voix de la divinité, il transmet ses message et interprète les signes (il peut d'ailleurs souvent recevoir des gens ayant besoin de lui pour les aider à interpréter d'éventuels signes). Par exemple, LiFeng, le chef du clan TianLang, ne prend pas de décision importante, type déclarer une guerre, sans consulter les chamans du clan et s'assurer que la démarche envisagée a la faveur du Grand Ciel..

Les chamans peuvent être homme ou femme et les distinctions de classe interviennent peu dans la sélection. On naît chaman, on ne le devient pas. Il est très difficile de définir ce qui particularise un enfant ainsi sanctifié par le Grand Ciel ; seuls les chamans sont en mesure de le reconnaître avec certitude. Il peut s'agit aussi bien de l'enfant d'un chaman en exercice que d'un enfant issu d'une famille n'en ayant jamais compté un seul. A partir de là, le chemin est long et l'apprentissage également.
A la différence des médecins shulis, leur apprentissage commence bien souvent dès leur enfance, mais le point commun est la notion d'enseignant, de référent unique. En effet, le plus souvent, un chaman repère et choisit son successeur à un très jeune âge, le prend sous son aile et lui enseigne au fil du temps.

De manière générale, les voyages de découvertes et d'initiation sont plutôt bien vus dans les steppes, et il en va de même pour les chamans, dont certains partent sillonner les routes d'Anshul en quête de savoir et d'expérience différents. Cependant, il faut garder en tête qu'un guérisseur d'Akkan est un chaman, un être attaché à la religion. Le Grand Ciel est la divinité absolue en Akkan, et puisque la guérison passe par cette entité, il est délicat et difficile d'introduire ouvertement une forme de médecine extérieure, surtout si cela vient de celui censé faire le lien entre la divinité et l'homme. Aux yeux d'un habitant des steppes, rien ne surpasse la volonté du Grand Ciel.

Si les techniques de divination/vision/communication des chamans sont propres à chacun ( tout est possible, consommation de plantes, bains de fumée, état de conscience modifié atteint par des chants ou de la musique, contemplation méditative, etc etc...), en revanche, les techniques de diagnostic et de soins sont globalement commune à tous (cf en-tête), mais il n'existe pas de consensus aussi défini et immuable que sur le reste du territoire. Les chamans guérisseurs d'Akkan sont guidés avant tout par leur intuition, qui s'aiguise au fil du temps.

A la différence des médecins du reste de l'Empire, dans leur culture, les chamans sont seuls tributaires de la santé. Ils doivent impérativement avoir une connaissance parfaite des produits végétaux, animaux et minéraux dont ils se servent. De même, ils ne peuvent que rarement se permettre de s'adonner préférentiellement à l'une de leurs attributions (divination, cérémonies, fonctions de guérisseur, etc), excepté lorsqu'ils sont plusieurs et peuvent donc s'arranger pour se répartir les affectations selon leurs inclinations, par exemple au sein des clans yihelistes.

En théorie, un chaman est en mesure d'apporter des soins à tout être vivant. Cependant, avec le temps et l'assimilation de plus en plus étroite des chevaux, chiens et ovins au quotidien des habitants nomades des steppes (autant dire que ça ne date pas d'hier), la fonction de soigneur dédié aux animaux domestiques a émergé. Ces hommes et femmes sont l'exception : ils possèdent des compétences pour apporter des soins sans pour autant être des chamans. On peut noter qu'ils ont souvent une relation privilégiée avec les mystiques ; ceux-ci peuvent aussi leur enseigner des pratiques pouvant les aider dans leur tâche. On trouve évidemment de tels soigneurs dans le clan TianLang, qui est le clan - et très certainement, plus largement, le groupe humain- possédant le plus grand nombre de chevaux à travers tout le territoire d'Anshul.

Le dernier point commun aux médecins shuli et aux guérisseurs d'Akkan est l'impossibilité de conjuguer au même niveau une fonction de yiheliste et une fonction de chaman. Si, sur le papier, l'on peut être à la fois chaman et Yiheliste, l'une des deux fonctions pâtira forcément de l'investissement accrue dans l'autre. Ainsi, de la même façon, si un guérisseur se consacre préférentiellement à sa pratique du chamanisme, sa pratique du Yihel sera moins aboutie que celle d'un Yiheliste de même Cercle.
S'il se consacre préférentiellement à sa fonction de Yiheliste, il sera un chaman moins performant que ses confrères d'expérience égale.





Dim 7 Aoû - 3:03
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