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Loup des steppes [Terminée]
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Sarshuvuu JuYing

  • Autre
    ► Sarshuvuu se traduit « oiseau de lune » depuis l’ancienne langue des nomades de l’extrême-nord. Il a pris le nom de famille du clan TianLang en le rejoignant.
  • Caste
    ► Yiheliste
  • Age
    ► 30 ans (21 décembre, sous le signe du Bœuf)
  • Métier
    ► Yiheliste & trappeur
  • Clan
    ►TianLang
  • Province
    ► Akkan
  • Don
    ►Non
Avatar : Azel - Otoyomegatari / 乙嫁語り / A Bride's Story by Mori Kaoru ( 姊嫁物語 / 少女新娘物语 - 森薰 )
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Questionnaire général


Quel est son plus lointain souvenir ?
► Sarshuuvu est un homme de l’instant, du présent, à peine du futur proche. Ses souvenirs lointains sont donc flous et presque confus. Ils n’ont d’importance que s’ils impactent ses pas pour avancer. Même mettre des traits précis sur le visage de ses parents est difficile.

Ce jour-là ne fait pas exception à la règle. Ils doivent se trouver loin dans le nord, dans le pays des rennes, car le soleil est bas même en pleine journée. Son père lui tient la main, une prise ferme et stable, alors qu’il se penche sur des traces que le petit soi ne sait pas encore traduire.

Ces traces sont nettes : grosses comme deux mains d’adulte, profondes dans la neige, aux griffes nettement découpées. Un tigre dans toute sa splendeur, lui dit son soi du présent.  

Il lève alors la tête et croise les yeux flamboyants de l’animal, plus chauds que le soleil lui-même, qui le transpercent et le figent sur place. Il sent la main de son père perdre de sa stabilité et trembler. Le tigre n’est pas roux, c’est comme s’il avait tellement neigé sur sa fourrure qu’elle s’était empreinte de cette blancheur, et il se tient couché devant eux, d’un calme souverain, les yeux promettant la mort au moindre outrage.

Alors son père retrouve sa stabilité et le fait fermement s’agenouiller dans la poudreuse gelée. « Témoigne tes hommages au fils du Ciel, mon garçon. S’il doit prendre ta vie, ce sera un honneur. » Ce n’est qu’un murmure mais il l’entend comme un éclair qui frappe la terre dans l’orage sec du sud. Sarshuvuu s’enfonce alors la tête dans la neige, indifférent à sa morsure, tellement son cœur bat l’adrénaline dans son corps exalté.

Il entend les pas lourds de l’animal se rapprocher et n’a qu’à lever un peu la tête pour fixer les puissantes pattes devant son nez. Le tigre le renifle, son haleine chaude, si dangereuse, hume son visage. Son père cesse de respirer, mais lui n’a pas peur, son exaltation est supérieure. Et alors le tigre s’en va, le pas soudainement aérien, comme une ombre blanche dans la pénombre de ce jour.

Sarshuvuu se fait la promesse de retrouver sa trace, et de se montrer digne de sa force.

Quel est son statut familial ?
► C’est un loup solitaire qui s’en va et vient dans les villages sans s’y attarder, hormis le camp TianLang où il hiverne tous les ans. Ses relations ne résistent pas à l’appel des steppes et s’éloignent en lui disant qu’il est trop amoureux de sa liberté pour réellement aimer une compagne. Il sait pourtant qu’il apprécie trouver le réconfort et la douceur chez les femmes dont les rondeurs adoucissent les crètes acérées de son tempérament.

L’envie de fonder une famille le taraude de plus en plus alors que les années passent et s’attardent sur ses épaules, et dans les ridules qui apparaissent aux coins de ses yeux. Il est le dernier de sa lignée, l’hiver, la vieillesse, les Aberrations, tout ce qui compose la vie dans ce monde lui a pris les siens un par un. Ce n’est pas une grande tragédie mais même le loup le plus solitaire finit par se languir de fonder sa propre famille.

Il s'attarde ainsi de plus en plus longtemps dans ses hivernations.

Quel est l'objet et/ou l'animal et/ou la personne auquel il tient le plus ?
Salkhulaan (« vent-roux »): Son cheval est un petit étalon bai brûlé à la crinière épaisse et ébouriffée (1.35 au garrot - 6 ans) . Digne représentant de l’ancienne race des steppes, sa taille est courtaude, sa tête épaisse, son échine large et son encolure puissante. Il a l’œil vif et une endurance sans commune mesure. Résistant à l’hiver du grand nord, il n’a besoin ni de fers ni de soin particulier. C’est un animal farouche et peu sociable, couvert de cicatrices sur des muscles puissants. Ce tueur de prédateyrs ne craint pas les tigres et il y a peu d’hommes ou de femmes qui l’impressionnent. Sarshuvuu le monte sans mors, se contentant des anneaux de joues et de la pression de ses jambes, ayant enlevé de sa selle le quartier limitant leurs actions.

Baruul (« tigre-montagne ») : Ce chien quitte rarement ses côtés, il est comme une ombre immense qui se meut dans ses pas. C’est un énorme bouvier de trois ans, de race bankhar, aussi vieille que l’amitié entre les hommes et les chiens dans le grand nord, qui est gros comme un poney (80 cm au garrot), au pelage noir et roux. Ses mâchoires puissantes sont capables de briser l’échine d’un tigre et les loups s’enfuient à sa vue, la queue entre les pattes. Baruul est un animal de Traque dressé tant pour la chasse du gibier que des Aberrations et son flair est souvent infaillible. D’une fidélité sans borne pour son maître, il l’a sauvé à de multiples reprises des crocs, de la souillure ou du blizzard qui avaient manqué de l’envoyer rejoindre le Ciel. Mais Baruul est rétif avec le contact d’autrui et dévoile promptement ses canines aux inconnus.

Précisez sa principale qualité et son principal défaut selon lui. Cela correspond-il à la réalité ? Si non, précisez également quels sont-ils objectivement.  
► Sarshuvuu se sait aussi fiable que Salkhulaan et aussi fidèle que Baruul. Comme eux, il est farouche et insaisissable à l'instar du blizzard du nord. Ses campagnes successives le lui ont assez reproché pour que cette vérité s’imprègne dans son esprit. Mais il est têtu, et fier de la façon dont le vent des steppes a forgé ses arrêtes vives, et ne compte pas changer. Il est sans doute trop tard pour ça, de toute façon. Et il est trop peu patient pour les ronds de jambes sociaux. Seules les bêtes et la chasse peuvent le restreindre à l’attente.

Il se sait aussi solitaire à outrance, peu loquace et aussi taciturne que le vent qui devient une violente bourrasque après une douce brise. Il est prompt à dire la franche vérité, sans s’embarrasser des subtilités et des sentiments, et la colère ne lui fait pas peur, quoi qu’il ne s’en aveugle pas. Il a eu son lot de duels ou de simples bagarres un peu trop imbibées de koumi, et plus d’une lèvre fendue pour une parole trop acerbe.

La sociabilisation n’est clairement pas son fort. Sarshuvuu préfère le silence des steppes qui bruissent des sons d’une vie plus simple : du prédateur qui pourchasse sa proie, et qui parfois s’en fait tuer, de l’orage qui gronde dans le lointain et du vent du nord qui charrie l’appel de l’hiver. C’est un monde plus facile à comprendre que celui des hommes.

Même auprès des nomades d’Akkan, ses racines sont « sauvages » et vieilles, lointaines également, car elles remontent dans le grand nord où paissent les rennes. L’héritage oral de sa famille disparue parle à ses oreilles le conte d’une migration vers le sud pour suivre le cheval blanc envoyé par le Ciel pour les guider vers leurs nouvelles terres. Sarshuvuu y tient profondément. Mais il y a eu un autre cheval blanc pour le mener, aux portes de la mort, soumis à une fièvre délirante, au pas des tentes de TianLang. Il y a planté de nouvelles racines qu’il est fier de défendre de toute sa force et de la fougue de son courage.

Précisez sa taille, son type de silhouette, la couleur et la longueur de ses cheveux, de ses yeux, et ses éventuels signes particuliers.
► C’est un homme plutôt petit (1m68), aux jambes légèrement arquées par l’équitation, mais bien bâti par ses errances dans les steppes et ses longues chevauchées dans une nature farouche. Son calme tranquille lui donne une allure de tigre qui ne craint rien ni personne et en impressionne plus d’un. Mais ce qui déconcerte le plus sont ses yeux d’un bleu si clair qu’ils en tirent vers le blanc et qui ne laissent passer que peu de ses émotions. Sa bouche non plus ne sourit pas souvent ; il se révèle seulement aux femmes qui réussissent l’exploit de lisser sa fourrure méfiante.

Sa peau est halée par une vie passée dehors, sous les affres du vent et l’éclat du soleil. Quelques ridules sont récemment apparues aux coins de ses yeux, témoignant des années, mais son corps reste tonique et vif. De nombreuses petites cicatrices pâles parsèment sa peau. C’est qu’il en a vécu des combats dans sa vie. En témoignent également ses mains caleuses et rudes, plus habituée aux armes qu’aux caresses, mais qui se dévoilent d’une grande douceur quand elles agissent sur les rênes d’un cheval ou le corps d’une femme.

Ses cheveux noirs sont quelque peu ondulés, et deux-trois mèches blanches les parsèment. Il les attache souvent d’un nœud rapide, plus pratique qu’esthétique, et ne les brosse pas suffisamment pour leur éviter les nœuds et la poussière. Il aime porter des habits chauds confectionnés en peaux et en fourrures du gibier qu’il a chassé et qui n’entravent pas ses mouvements. Une chose que Sarshuvuu a en horreur, c’est d’être engoncé dans des robes trop raides. Et la chaleur, qui le fait souffrir dès que le printemps se détourne vers l’été.

Quelle est l'Aberration qu'il redoute le plus ?
► Il craint le plus les chiens de Fô corrompus car ils sont proches des bankhars. Or il croit aux anciennes traditions orales de sa famille qui leur accordaient des propriétés « magiques ». Il entend encore sa grand-mère raconter que plonger leurs poils dans de l’huile guériraient les douleurs articulaires, que la pluie viendrait apaiser une sécheresse si on recouvrait un chien bankhar d’une couverture de laine, qu’ils étaient un cadeau du Ciel pour protéger les hommes de la vie rude des steppes et qu’en retour, les hommes devaient les enterrer sur les sommets d’une montagne pour qu’ils rejoignent le Ciel.

Il craint donc que ces Aberrations soient le fruit de l’âme de bankhars corrompues par la souillure.

Son souhait le plus récent
► Son plus grand souhait est le même depuis toujours, depuis ce lointain souvenir le plus ancien : retrouver la trace du tigre blanc et l’affronter pour lui témoigner sa force et honorer le Ciel.

Questionnaire de Caste



__________

Il s'agit d'un Yiheliste

Est-il né au sein du clan auquel il appartient ? Si non, où est-il né, à quel âge et pourquoi a-t-il rejoint son clan ? (Si c'est un Égaré, de quel clan provient-il et pourquoi l'a-t-il quitté?)
► Sa famille a disparu, il en est le dernier représentant. Mais il a eu des bases solides de Yihel. Même s'il a été un adolescent sauvageon entre 10 et 15 ans, il a continué son entraînement. Après une chasse compliquée qui lui a valu une mauvaise blessure et une fièvre importante, il a été mené – selon ses dires fiévreux – par un cheval blanc jusqu’au campement TianLang. Devant le signe de cet « envoyé du Ciel », il a demandé à rejoindre le clan TianLang. Il avait alors 15 ans et il a bénéficié des enseignements de TianLang pour perfectionner ses bases du Yihel.

Quel est son rôle et/ou sa fonction dans son clan ? (Si c'est un Égaré, quelle était sa fonction au sein de son ancien clan ?)
► C’est un trappeur renommé en chasse du gibier comme en Traque des Aberrations. On le dit loup solitaire mais les Tianlang sont sa meute, vers laquelle il retourne chaque hiver quand le froid le chasse des steppes du grand nord. Il revient également dès que sa présence est requise ou qu’il perçoit les signes d’un danger pour le clan.

Quelle est sa spécialité ? (extermination / purification)
► Extermination

Quelle est son arme yihelle ? Quel nom porte-t-elle ?
► Sarshuvuu se bat généralement à cheval avec une lance, des javelots de chasse et un arc réflexe composite. Mais son arme yihelle est son lourd cimeterre de cavalier à la tranche terrible : Shuurga Tenger (« l’orage du Ciel »).

Quel est son ressenti vis-à-vis des demi-démons ?
► Il considère qu’ils ont de la souillure sur eux mais que la faute ne leur revient pas. Il n’en sera pas moins deux fois plus sévère avec eux qu’avec les autres. Et il devient sans pitié avec ceux qui ont « embrassé » leur nature souillée.

Texte RP


Le vent siffle lugubrement à ses oreilles mais il ne l’entend que par des bourdonnements étouffés. La poudreuse dans laquelle il est gisant est si froide qu’il n’en ressent plus la morsure, ce qui n’a rien de rassurant. Même son sang a cessé de le réchauffer alors qu’il gèle en auréole autour de lui. Le vent siffle. Il l’entend à peine. Et pourtant il tournoie violemment tout autour de lui, le frappant de ses petits glaçons mordants, comme une grande bête affamée.

Sarshuvuu sait qu’il va mourir s’il s’abandonne au blizzard.

Il le sait, mais il a seulement l’énergie de penser. Cette étincelle-ci aussi est en train de mourir… Il ne sent plus guère le bout de ses doigts, encore moins ceux de ses orteils, et sa mémoire se perd dans les volutes de son esprit confus. Il croit se souvenir qu’il combattait un nid d’Aalz. Il doit avoir gagné, vu qu’aucune araignée géante ne s’affaire autour de lui malgré son état. Mais il n’y a pas plus de trace de Baruul ou de Salkhulaan...

Sarshuvuu jure doucement, et manque de crier quand la douleur de ses lèvres gercées claque en lui. C’est au moins un signe qu’il est encore en vie. S’il pouvait simplement trouver la force de se relever… de retrouver son chien et son cheval… Baruul lui transmettrait sa chaleur et la puissance de ses crocs, Salkhulaan le courage de son cœur indomptable et la douceur de sa crinière pour s’y envelopper. Il ne peut même pas tourner le cou pour les chercher du regard.

Alors il ferme les yeux dans un soupir fatigué… Le moment est peut-être venu, peut-être doit-il accepter la sentence de la vie, comme elle a déjà réclamé son dû à tellement des siens…

A travers la brume qui s’est abattue sur lui, Sarshuvuu entend soudainement un pas doux s’approcher de lui dans la neige. La présence s’arrête à ses côtés et renâcle un souffle chaud sur son visage. Il ouvre lentement des yeux, sachant avant même que sa vision se stabilise qu’il ne peut pas s’agir de Salkhulaan. Son cheval a le sang qui bat plus vite que le vol d’un faucon, il ne possède pas une démarche aussi aérienne. Non… il tombe nez à museau avec un renne si blanc qu’il se confond dans le paysage. L’animal le regarde de ses yeux tranquilles, d’un bleu inhabituel, et ses cors entremêlés vers le ciel sont recouverts d’un duvet scintillant.

« Bonjour, petit bien aimé… » marmonne Sarshuvuu dans sa vieille langue natale, ne sachant pas d’où lui vient la force. La pensée s’égare cependant bien vite dans les méandres de son esprit, comme celle lui demandant ce qu’un renne fait en ces contrées trop méridionales. Le « petit bien aimé » de sa vieille tribu l’a trouvé, voilà tout ce qui importe. « Vas-tu me mener à la maison ? » Le renne agite ses oreilles et s’abaisse un peu plus vers lui pour barbouiller son visage de son haleine chaude et rassurante.

Sarshuvuu halète soudainement alors que son nez décongelé retrouve la puissance des ses sens. La vie s’y engouffre, s’enroule dans ses poumons, et fait battre son cœur d’une nouvelle force. Il se rappelle d’un autre hiver, vieux de plusieurs années, et qui n’a pourtant pas perdu de sa vitalité. Il se rappelle le tigre qui le jauge de ses yeux souverains et de ses crocs qui l’épargnent pour le laisser devenir un adversaire plus apte à défier.

Sarshuvuu se rappelle la honte qu’il y aurait à ne pas tenir la promesse qu’il a fait dans son passé.

Le cœur qui bat soudainement plus vite pompe du sang dans ses membres frigorifiés. Le renne le regarde toujours. Ses mains se resserrent dans la neige mais sa faiblesse mortifiante le cloue toujours au sol. Alors le « petit bien aimé » secoue la tête pour claquer en rythme ses cors dont les échos résonnent dans ses os endormis et meugle en diaphonique, envoyant une décharge dans ses muscles atrophiés de froid. Quand son chant en deux tons se dissout dans le vent, Sarshuvuu comprend qu’il s’en va, et qu’il n’attendra pas plus longtemps.

Un grognement guttural lui échappe quand il lance toute son énergie pour soulever son corps au moment où le renne bondit par-dessus lui. Sa main s’élance avec l’avidité d’un aigle sur sa proie mais n’arrache que quelques volutes blanches avant que l’animal ne disparaisse dans les entrelacs du blizzard. Un autre grondement s’échappe de ses lèvres quand il retombe dans la neige. Sans la présence du « petit bien aimé » de sa vieille tribu, le froid est plus fort que jamais et il en sent les griffes tordues s’abattre sur ses épaules pour le ramener à bas.

Mais il y a une nouvelle silhouette qui émerge des bourrasques enneigées. Il n’en aperçoit que le claquement des crins et les yeux impérieux qui le défie d’abandonner. Un souffle de rire perce la barrière de ses lèvres immobiles. Ce n’est toujours pas la rousseur brûlée de Salkhulaan. Voilà que le cheval blanc se tient devant lui, pour le guider à nouveau. Il n’y a pas de tendresse dans ce regard-là. Au contraire du « petit bien aimé », qui est le vieux-père-toujours-jeune de la toundra, l’étalon blanc est l’incarnation de la rigueur et de la beauté des steppes, et seuls les plus valeureux peuvent espérer capturer et plus encore, monter un tel cheval.

Sarshuvuu sait qu’il n’en sera digne qu’en tenant sa promesse à l’avenir.

Il ne peut donc pas mourir ici, dans le grand nord, au milieu d’un blizzard sans nom, loin du foyer qu’il a construit auprès des TianLang. Le « petit bien aimé » et le seigneur des steppes lui montrent tous les deux le même chemin. Il ne peut donc que redresser son corps martyrisé, ignorant les vertiges, la douleur, le froid, pour avancer un pas puis un autre dans la poudreuse. L’œil du cheval blanc scintille de reconnaissance et il se détourne pour montrer la voie.

En un clignement des yeux, il a disparu dans l’immensité blanche qui l’entoure de toutes parts. Mais Sarshuvuu ne craint pas les steppes, pas même leur hiver implacable. Surtout pas quand il aperçoit enfin les deux tâches sombres qui sont ses ombres rousses et noires pour trancher avec lui les dangers de ces plaines éternelles. Un crâne aux pattes arachines explose sous les crocs de Baruul. A ses côtés, les sabots de Salkhulaan piétinent une autre immondice.

Sarshuvuu étire ses lèvres dans un rictus ensanglanté, et la lame féroce de Shuurga Tenger s’abat sur la dernière Aberration.

Il saigne toujours, et son corps ne s’est pas réchauffé. Mais le soleil a percé les rets du blizzard et de la nuit sans fin qui mène au dernier sommeil, pas cette fois, pas encore. Un nouveau jour se lève, et il peut encore crier fièrement « Craignez le Ciel et sa colère ! »

80x80
Votre pseudo : Silivren
Votre âge ? Thé ou café ? Un p'tit truc à dire ?
Toujours 27 ans, toujours le thé !
Lun 14 Mar - 23:10
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Siddhan Deoselin
Clan : Égaré
Métier : Yiheliste - purificateur - escroc
Yiheliste
Siddhan Deoselin
Re bienvenue à toi, Sars-vrrrr ! xD
Ton avatar est si booooow ! TwT
Bon courage pour la suite de ta fiche. o/
Lun 14 Mar - 23:27
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Sanyin Kung
Clan : TianLang
Métier : quand il sera grand !
Fiche & Liens : Clique pas trop fort.
Apprenti Yiheliste
Sanyin Kung
*sort Sanyin pour l'occasion *

Loup des steppes [Terminée] U627
Rebienvenue ! Plein de courage pour le reste de la fiche !!

Mar 15 Mar - 1:43
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Invité
Invité
Merciiiii I love you

Et j'ai terminé la fiche de ce p'tit louloup de Sars-vrrrr cheers
Mer 16 Mar - 20:58
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Yihel
Yihel
Hey ! Toutes nos excuses pour le délai !!

Ta fiche est validée, je me permets juste de revenir sur deux petites choses ^^
Les animaux de Traque repèrent, rabattent, mais il serait peu sain pour eux de chasser des Aberrations comme ils chassent des animaux normaux ; en contact physique régulier avec de l'énergie démoniaque, jusque dans leur bouche pour le toutou, leur durée de vie sera très réduite ^^' (c'est cette énergie-là qui justement, lorsqu'elle entre en contact physique avec des animaux et des insectes gestants, cause l'apparition des Aberrations)
L'autre détail est en rapport avec le cheval que tu mentionnes comme 'Ce tueur de loup'. Attention, le loup est sacré pour les TianLang, il est étroitement lié aux origines du clan, il ne le tuent pas !

Pardon pour le délai à nouveau !





C'est validé !

Bienvenue chez toi, Shuli !



Tu peux désormais arpenter librement les routes de l'Empire !
Prends garde aux Aberrations, et n'hésite pas à contacter Yihel en cas de besoin !


Jeu 17 Mar - 9:51
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Invité
Invité
Vu que ce n'est pas verrouillé, je me permets de répondre parce que ça me gêne de laisser sans réponse Embarassed

Merci pour la mention de l'espérance réduite si Baruul croque les Aberrations. J'ai écrit hier dans un état de grande fatigue et je n'ai même pas capté ce détail pourtant fort logique xD, ça va m'éviter d'autres incohérences. Et pour le "tueur de loups", c'était par pure habitude géographique d'associer au loup le principal superprédateur des steppes auquel un trappeur fait face. J'en prends bien note aussi !
Jeu 17 Mar - 20:25
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